mardi 21 octobre 2008

On ne badine pas avec l'amour

"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux."
Alfred De Musset

samedi 18 octobre 2008

Et si l'on communiquait...

"Entre Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous comprenez...
il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..."
Bernard Weber.

jeudi 16 octobre 2008

Celui qui souffre vs celui qui s'ennuie

C'est insensé comme l'être humain aime se mentir.

Dans un couple il y a celui qui souffre et celui qui s’ennuie. L’un n'est pas dissociable de l’autre. Mais alors qui suis-je? Qui est celui qui souffre ? Celui qui s’ennuie ? Est-on seulement capable de se situer lorsque l'on se conjugue au présent?

J'imagine qu'il est aisé de se perdre dans ce type de raisonnement. Il est pourtant utile de se comprendre et de se définir dans un couple. Telle est la clef pour ne pas commettre de faux pas.

La clef pour ne pas refaire les mêmes erreurs.L’erreur de ne plus voir en cet Autre la moitié qui nous complète mais une simple doublure qui nous suit.

Je m'interroge. Pourquoi se lance-t-on inlassablement à la recherche de l'Autre ? Qui cherche-t-on véritablement? La personne qui nous complète? Ou la personne qui nous ressemble?

C'est peut-être ici même que se trouve notre principale et récurrente erreur. On ne cherche pas l'Autre, on se cherche avant tout soi-même.

On se retrouve alors parfois dans un autre qui nous ressemble. Après tout, quoi de plus gratifiant que la trouvaille d’un être qui saura refléter l’image parfaite de soi-même que l’on tente désespérément d’exposer... Mais la seule conséquence véritablement possible est l'ennuie.

L'ennuie de se complaire dans sa propre utopie au point de ne plus la percevoir comme fallacieuse. Et celui qui s’ennuie comprend que la perfection n’est pas parfaite car lassante.

On se trouve parfois alors dans un autre qui incarne le fantasme de celui que l'on aurait aimé être. Terrible souffrance que l'on trouve dans cette frustration ultime.

Difficile, en tout etat de cause, de ne pas commettre de faux pas.
Certes, l'homme se trompe souvent, il ne sait pas, reflechit mal, se ment.
Et pourtant, instruite de cette vérité fondamentale sur l'homme qui fait fausse route, je veux continuer de me demander: qui suis-je, celui qui souffre ou celui qui s'ennuie?
Et vous, qui êtes-vous?

mardi 7 octobre 2008

Quelqu'un m'a dit...

Tu aimes te punir.

Je n'ai même pas pensé nier.
Court instant de réflexion et je réalise l'inconcevable réalité.
Je n'avais jamais osé poser les bons mots sur une vérité pourtant si évidente.

En chaque circonstance je trouve le prétexte pour plonger. Je refais toujours surface...
Alors je prends de l'élan, saute de plus en plus haut...
Je défie mes propres limites. Je peine à relever chaque nouveau défi. Et à chaque descente je pense "peut-être celle de trop".
Ceci relève du jubilatoire. Je l'avoue, je l'assume, je le revendique presque.

Il n'y a aucune valeur de masochisme en cette quête de détresse et de frustration permanente. Elle est un moyen par lequel on se sent vivre, exister. Elle est semblerait-il un bonheur possible.

Cela me semble à moi même contradictoire. En effet, comment tristesse peut-elle rimer avec bonheur?
Les deux ne semblent pas compatibles au premier abord et pourtant...
Les moments de sérénité peuvent parfois se révéler ennuyeux, insupportables.
A l'inverse, les moments d'instabilité sont générateurs de vibrations émotionnelles extrêmement fortes.

Vous est-il déjà arrivé de ne pas supporter que tout aille bien trop longtemps au point de provoquer des catastrophes?
J'appelle ces instants des révélations. Certains les nomment des passages à vide. A chacun sa vision des choses.

Je m'interroge alors:
Comment en arrive-t-on a s'ennuyer lorsque tout va bien?
Sommes nous incapables d'apprécier le bonheur?
Sommes nous blasés à être heureux trop longtemps?
Mais sommes nous au moins capables de reconnaître un moment de bonheur lorsqu'il se présente?
Tout ceci ne rentre pas dans le cadre du bonheur.

Et pourtant je vis.
Et pourtant je touche le bonheur chaque jour.

Je ne rentre pas dans le cadre, mais le bonheur est ailleurs...