dimanche 28 décembre 2008

les femmes ont-elles besoin d'être sauvées?

Dans la continuité, il semblerait que trouver son partenaire de vie soit devenu l'obsession numéro un de nos vies. Être célibataire semble être le nouveau fléau du 21e siècle.
S'afficher, voire se revendiquer, célibataire fait de vous une personne qui "ne peut pas connaître le bonheur"!

Sans forcément parler d'amour ou d'âme sœur, on passe notre temps à s'épuiser à chercher celui qui pourrait plaire aux autres avant de nous plaire à nous-même. Sous prétexte qu'être célibataire trop longtemps fasse mauvais genre.
Ne peut-on donc pas s'exposer au public telles que nous sommes? A savoir des femmes célibataires et indépendantes sans pour autant véhiculer cette image fausse de femmes seules et malheureuses? Car c'est bien cela que nous pouvons lire dans le regard des autres.

Et c'est là que se trouve la véritable difficulté du célibat...se retrouver confrontée tôt ou tard aux autres et à l'éternelle question "où en sont les amours?". A croire que votre entourage veut à tout prix vous voir casée, pensant que là seul se trouve le remède d'une vie saine et normale! Dois-je leur rappeler avant d'émettre leur prochain jugement que nous avons tous un jour été célibataires?
Ou bien sont-ils tout simplement frustrés de vous voir partir à la conquête du monde et de l'Autre et agir en tant que celibataire en femme forte, courageuse et indépendante? Deviendrais-je juge à mon tour en m'exposant de la sorte?

Et Pourtant, on aura beau disserter et polémiquer sur le sujet pendant des heures, les femmes d'aujourd'hui ont beau être disproportionnellement fortes, incroyablement courageuses et irrationnellement indépendantes, elles ont toutes eu, à un moment de leur vie, besoin d'être sauvées par un homme.

Car en chaque femme sommeille une petite fille.
Cette petite fille à qui on a lu des comtes de fées,
qui veut croire aux comtes de fées,
qui rêve en secret d'un comte de fées.

A ceux qui me pensent désespérément célibataire indépendante je réponds:
laissez moi vivre, laissez moi le temps, j'attends mon prince charmant...tout simplement.

vendredi 19 décembre 2008

C koi ce bordel

"C'est quoi ce bordel avec l'amour!
Comment ça se fait qu'on devient dingue à ce point?!
T'imagines le temps qu'on passe à se prendre la tête la dessus?
Quand t'es seul tu te plains,
Est-ce que je vais trouver quelqu'un?
Quand t'as quelqu'un
Est-ce que c'est la bonne?
Est-ce que je l'aime vraiment
Et est-ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime?
Est-ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie?
Pourquoi on se sépare?
Est-ce qu'on peut réparer les choses quand on sent que ça se barre en couille?
Toutes ces questions à la con qu'on se pose tout le temps!
Pourtant on peut pas dire qu'on y connaît rien, on est préparé quand même
On lit des histoires d'amour,
On lit des comtes,
On lit des romans d'amour,
On voit des films d'amour,
l'amour, l'amour, l'amour!"

Les Poupées Russes
2005

dimanche 14 décembre 2008

OU SONT-ILS?

Si vous aussi vous vous êtes posé la question, voici le célibat en quelques chiffres:

il semblerait que nous soyons 12millions de célibataires en France, soit 20% de la population;
6,4 millions est le nombre de célibataires masculins au niveau national;
Ne gardez que les "vrais" célibataires, ceux qui vivent seuls non pas parce qu'ils refusent de vivre avec leur moitié mais parce qu'ils n'ont bel et bien personne avec qui partager leur 20m² et vous obtenez 310 000 comme nombre total de célibataires sur la capitale;

310 000 célibataires au total sur Paris...voilà un chiffre énorme qui pourrait faire croire qu'il n'y a que l'embarras du choix! Et Pourtant!

Divisez ce nombre par 2 (vive le marché équitable) pour obtenir le nombre de célibataires hommes et on arrive à 155 000;
Ce à quoi vous pouvez retirer le nombre d'homosexuels séjournant dans la capitale;
Ceux dont les croyances religieuses vous écartent automatiquement de leur chemin;
Ceux dont les pratiques sexuelles relèvent de l'originalité pour ne pas dire de la marginalité...
Ceux dont certaines caractéristiques vous rebutent au premier abord (trop jeune, trop vieux, trop de lunettes, trop poilus...)
Dans tous les cas de figure et que cela vous plaise ou non...il ne vous reste plus grand choix!

Mais pour le héros qui a su passer toutes les étapes de votre sélection extrêmement stricte et subjective, le route n'est-elle pas toute tracée pour qu'il se trouve au prochain croisement de votre vie?
Parfois l'amour se pose sous nos yeux...encore faut-il être capable de le voir s'approcher pour pouvoir le toucher.
La véritable question n'est peut-être pas "où sont-ils?" mais "quand est-il?"...

jeudi 11 décembre 2008

En mémoire du passé

Tes larmes parcourent mon portrait
En ce miroir je ne vois que ton reflet
C'est mon véritable Moi qui se dévoile
Je contemple la réalité, figée, face à moi

Tel un fantôme je te sens émerger
Mes pensées sont hantées
Mes songes sont violés
De mon âme tu viens t'emparer

Je suis menacée par un passé ressuscité
Je suis manipulée par mon imaginaire
Je suis animée par la Double Unité

La Peur, tant redoutée,
En mon Moi trouve repaire
Je suffoque, démunie de ma Double Unité

Quand pourras-tu me réanimer?
Quand voudras-tu me délivrer?

Mes membres gesticulent
Mes démons hurlent
Violemment la Peur est expulsée
Désamorcée, je suis révulsée

Secrètement libérée
J'entends, Je respire, Je vois
Je suis Moi, connement moi
Je suis l'Unité...l'unique Unité

Virginie Viguié

vendredi 5 décembre 2008

Celui qui souffre vs celui qui s'ennuie chapitre 2

...Je suis celle qui fuit l'ennuie et la douleur...
...Je suis celle qui ne veut pas se confronter à la réalité...
...Je suis rêveuse. Je suis heureuse.

mardi 2 décembre 2008

La théorie du labello

Cela fait plusieurs semaines que je médite sur cette théorie...
Impossible jusque là d'élucider le mystère.
Mais pourquoi les labellos sont-ils systématiquement vendus par deux?
Je prends le parti qu'il existe forcément une raison.
Objectif premier, comprendre la stratégie marketing qui se cache derrière.
Objectif second, trouver ce que cela peut apporter au consommateur.
Stratégie première mise en place pour atteindre mes objectifs cités: acheter deux labellos et observer.
Stratégie seconde: en acheter deux mais n'en conserver qu'un et observer.
Affaire à suivre...

dimanche 30 novembre 2008

top 10 des excuses données pour justifier une absence ou un retard conséquent

ATTENTION, quelques précautions à prendre avant emploi:
Pour toute excuse employée le risque est de finir par se prendre à son propre piège. Et ce qui n'était qu'une excuse inventée de toute pièce peut finir par se transformer en une réalité cauchemardesque!

Le gros WARNING de début évoqué, nous pouvons commencer à dresser la liste de notre top 10 des excuses à utiliser pour justifier une absence ou un retard conséquent:

1- La bonne vieille excuse "problème de santé" si souvent évoquée pour sécher l'école quand on était ado. Celle-la marche toujours, n'hésitez donc pas à l'utiliser en premier lieu.
Après tout on ne peut pas vous blâmer d'être malade tout de même! Alors lâchez-vous, faîtes bosser votre imagination.
Qui n'a jamais prétexté une grosse migraine qui dure depuis 4 jours, une vilaine indigestion à cause du gâteau "spécial" de la voisine ou une gastro. Je sais c'est pas très glamour mais plus c'est moche moins on vous posera de questions! Vous serez d'accord avec moi, personne n'a envie de vous entendre raconter le récit de vos exploits dans votre salle de bain aussi imaginaires soient-ils!
Alors usez des problèmes de santé mais n'en abusez pas. D'abord parce que vous allez finir par vous prendre vous-même au sérieux et sentir le mal de crâne ou autre débarquer! Mais aussi car il ne faudrait pas qu'on finisse par vous prendre pour un hypocondriaque qui perdrait alors toute crédibilité!

2- "Je me suis endormi(e)"
Celle-ci peut paraître ridicule et sans poids. Je l'ai subi et croyez-moi j'ai mis du temps avant de m'apercevoir du canular.
Conseil d'utilisation: le "je me suis endormi(e)" doit être employé dans un timing bien calculé. Ni trop tôt, ni trop tard au risque de vous faire démasquer. Le dit événement (journée de boulot, soirée avec des potes...) doit donc démarrer sans vous. En revanche, l'excuse doit débarquer avant la fin de l'événement en question si vous ne voulez pas perdre toute crédibilité mais assez tard tout de même pour justifier l'inutilité pour vous de venir. A vous de juger et mesurer cette précieuse notion timing.
Autrement dit cette deuxième excuse est très intéressante car peu banale, à condition toutefois de l'utiliser correctement.
En effet, si vous l'utilisez trop fréquemment, le premier risque est que l'on vous prenne pour un animal en constante hibernation. Catalogué dans cette catégorie, vous êtes mis de côté. Le but n'étant pas de vous couper de toute vie sociale mais de pouvoir exercer une sélection subjective;
Si vous ne respectez pas la règle d'or du bon timing le risque est d'être démasqué et pour le coup d'être assimilé à quelqu'un de pathétique... Ce qui serait dommage après tant d'efforts!

3- "Je viens de voir ton texto/appel, mon portable était sur vibreur !" (très important le point d'exclamation qui illustre votre surprise et votre bonne foi).
Pas besoin de développer, on connaît tous l'usage de celle-ci pour l'avoir tous au moins une fois déjà utilisée (ne dîtes pas le contraire vous vous enfonceriez!).
Dans le même registre, le "j'ai pas entendu la sonnerie, j'avais laissé mon portable dans mon sac" marche assez mais encore une fois à utiliser avec modération au risque d'être catalogué comme celui à qui on n'aurait jamais dû vendre un forfait téléphonique.

4- "J'ai pas le moral"
Problèmes de santé c'est une chose, problèmes psychologiques en est une autre.
Deux cas de figure:
* Vous êtes une fille: cette excuse passe toujours! Il sera impossible à votre interlocuteur de remettre ce mensonge en question! Car il est une "vérité générale", les filles ça a du mal à gérer ses hormones et en plus ça réfléchit trop. Vous apparaîtrez comme dans "un de ces jours";
* Vous êtes un homme: c'est tellement improbable d'entendre une phrase pareille sortir de votre bouche que vous en deviendrez touchant. Comment faire d'une pierre deux coups: sauver sa soirée et marquer des points! Petite exception en revanche dans l'utilisation de cette excuse pour les hommes, confiez ceci à une femme pour un impact positif et non à un homme à moins de vouloir passer pour l'hypersensible qui dérape de votre groupe!
De même de manière générale, évitez tout abus pour ne pas passer pour le ou la dépressive chronique.

5- L'excuse qui implique une tierce personne
Si vous ne voulez pas vous mettre en première ligne de tir alors songez à opter pour l'excuse qui ne vous montre pas fautif directement.
Pensez à la maman qui débarque à l'improviste chez vous et vous empêche donc de sortir; le chat à emmener chez le veto en urgence; le Monsieur EDF qui doit passer relever les compteurs entre 8h et 12h et qui débarque à 14h (EDF a très bon dos mais pour plus d'originalité et donc de crédibilité vous choisirez plutôt le Monsieur "je dois vérifier si il y a du plomb dans la peinture de vos mûrs", ou le Monsieur "je passe vérifier le bon état de votre chaudière"); dans le même registre, une engueulade avec votre proprio qui vous a bloqué toute la matinée...
Autant d'excuses qui prônent le sérieux de la situation et ne pourront donc pas vous discréditer.

6- Ma meilleure amie (que tu ne connais pas d'ailleurs!) est en totale déprime.
Dans la continuité des excuses qui blâment quelqu'un d'autre que vous, celle où vous mettez en scène votre nouvelle meilleure amie imaginaire. Non seulement vous sauvez votre soirée mais en plus vous passez pour le héros/victime. Traduction: j'adorerais venir mais tu comprends j'ai Micheline qui va pas bien du tout en ce moment, c'est compliqué mais je préfère pas trop en parler par respect pour elle.
Quel fin psychologue! Non seulement vous êtes là pour vos amis, quelle preuve de fidélité en amitié qui vous fait gagner des points auprès de ceux à qui vous mentez précisément. Mais l'on vous plaindrait presque de gâcher votre soirée à vous consacrer corps et âme aux problèmes de vos proches! Quelle bravoure.

7- Je suis bloqué(e) dans le métro, il y a des problèmes sur ma ligne.
Un classique mais aussi un impératif. Cette excuse est si plausible en réalité qu'il ne serait pas envisageable de ne pas l'envisager.
A préciser: un "je suis bloqué(e) dans le métro" sera complété d'un "depuis 10min" pour démontrer qu'en plus vous étiez même en avance! Tant qu'à faire, pourquoi se priver de rajouter une petite couche qui va dans notre sens...
A noter: Lorsqu'il y a des problèmes dans le métro c'est TOUJOURS sur votre ligne. Et vous ne manquerez pas de le faire remarquer lors de votre arrivée tant attendue pour appuyer l'ironie du sort qui s'acharne sur vous. Ca le fait toujours plus question crédibilité!
Dans le même registre, les problèmes de circulation sur le périph sont une déviante pour ceux qui ne prennent pas les transports mais qui marche tout aussi bien.

8- L'excuse qui vous décharge totalement de toute responsabilité et vous démontre comme totalement impuissant.
Parmi ces excuses vous trouverez l'inondation due à la machine à laver qui a lâché, votre colocataire, copain ou copine qui s'est trompé en prenant vos clefs de l'appart vous laissant enfermé à l'intérieur sans rien d'autre à faire qu'attendre une aide extérieur... Celles-ci sont les plus utilisées mais également les plus connues. A vous de faire marcher votre imagination sur ce registre si vous ne voulez pas être démasqué assez rapidement.

9- L'excuse fondée sur l'incompréhension (voire votre ignorance dans certains cas).
Je m'explique: parfois il peut arriver de mal comprendre l'heure ou l'endroit d'un rendez-vous. Si vous n'avez pas peur de passer pour l'incompétent de service, cette excuse est la votre. Les "ah bon je commence à 9h??? Je pensais que c'était 12h30!!" Un petit juron en plus ("merde" est un très bon passe-partout) et vous appuyez votre bonne foie. Vous pouvez même dans certains cas insister par un "non non je t'assure c'est 12h30 que j'ai sur mon planning" mais attention aux dérapages. Il ne faudrait pas en arriver à insinuer que votre interlocuteur est un menteur, surtout s'il s'agit de votre patron dans ce cas précis.

10- La suprême mais dangereuse excuse de "ma grand-mère est morte".
Suprême car personne n'osera jamais remettre en doute une déclaration de la sorte.
Dangereuse car tant que vous ne l'avez pas testé vous ne pouvez pas être sûr à 100% d'assumer vos paroles. Les superstitieux, les sujets aux états-d'âmes, s'abstenir. Vous pourriez finir par ruiner ce pour quoi vous avez inventé cette excuse, voire vous confesser auprès de votre victime et salir votre réputation à vie.
Pour ceux qui ont les épaules larges et se sentent capables de porter le poids de telles paroles, évitez le coup de la grand-mère tout de même...trop classique. Préférez plutôt une grande tante. Pour les plus courageux et en fonction des circonstances, la personne à l'hôpital pourrait être vous-même. Assurez-vous juste de pouvoir fournir les preuves et justificatifs nécessaires pour appuyer votre discours.
Je sais tout ça peut paraître un peu exagéré mais rappelez-vous cette règle d'or: plus c'est gros, plus ça passe. A noter, rien de tendancieux dans cette annonce...

Sur ces bonnes paroles et après tant de confessions, je n'ai plus d'excuse à donner dans le futur pour justifier mes absences ou un retard conséquent! Et Pourtant, pour ceux qui me connaissent, le risque que cela arrive est très fortement élevé...

Comment va-t-elle s'en sortir? Quelle excuse va-t-elle encore trouver? La suite sur les prochaines pages "anecdotes".

mardi 21 octobre 2008

On ne badine pas avec l'amour

"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux."
Alfred De Musset

samedi 18 octobre 2008

Et si l'on communiquait...

"Entre Ce que je pense,
Ce que je veux dire,
Ce que je crois dire,
Ce que je dis,
Ce que vous avez envie d'entendre,
Ce que vous entendez,
Ce que vous comprenez...
il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même..."
Bernard Weber.

jeudi 16 octobre 2008

Celui qui souffre vs celui qui s'ennuie

C'est insensé comme l'être humain aime se mentir.

Dans un couple il y a celui qui souffre et celui qui s’ennuie. L’un n'est pas dissociable de l’autre. Mais alors qui suis-je? Qui est celui qui souffre ? Celui qui s’ennuie ? Est-on seulement capable de se situer lorsque l'on se conjugue au présent?

J'imagine qu'il est aisé de se perdre dans ce type de raisonnement. Il est pourtant utile de se comprendre et de se définir dans un couple. Telle est la clef pour ne pas commettre de faux pas.

La clef pour ne pas refaire les mêmes erreurs.L’erreur de ne plus voir en cet Autre la moitié qui nous complète mais une simple doublure qui nous suit.

Je m'interroge. Pourquoi se lance-t-on inlassablement à la recherche de l'Autre ? Qui cherche-t-on véritablement? La personne qui nous complète? Ou la personne qui nous ressemble?

C'est peut-être ici même que se trouve notre principale et récurrente erreur. On ne cherche pas l'Autre, on se cherche avant tout soi-même.

On se retrouve alors parfois dans un autre qui nous ressemble. Après tout, quoi de plus gratifiant que la trouvaille d’un être qui saura refléter l’image parfaite de soi-même que l’on tente désespérément d’exposer... Mais la seule conséquence véritablement possible est l'ennuie.

L'ennuie de se complaire dans sa propre utopie au point de ne plus la percevoir comme fallacieuse. Et celui qui s’ennuie comprend que la perfection n’est pas parfaite car lassante.

On se trouve parfois alors dans un autre qui incarne le fantasme de celui que l'on aurait aimé être. Terrible souffrance que l'on trouve dans cette frustration ultime.

Difficile, en tout etat de cause, de ne pas commettre de faux pas.
Certes, l'homme se trompe souvent, il ne sait pas, reflechit mal, se ment.
Et pourtant, instruite de cette vérité fondamentale sur l'homme qui fait fausse route, je veux continuer de me demander: qui suis-je, celui qui souffre ou celui qui s'ennuie?
Et vous, qui êtes-vous?

mardi 7 octobre 2008

Quelqu'un m'a dit...

Tu aimes te punir.

Je n'ai même pas pensé nier.
Court instant de réflexion et je réalise l'inconcevable réalité.
Je n'avais jamais osé poser les bons mots sur une vérité pourtant si évidente.

En chaque circonstance je trouve le prétexte pour plonger. Je refais toujours surface...
Alors je prends de l'élan, saute de plus en plus haut...
Je défie mes propres limites. Je peine à relever chaque nouveau défi. Et à chaque descente je pense "peut-être celle de trop".
Ceci relève du jubilatoire. Je l'avoue, je l'assume, je le revendique presque.

Il n'y a aucune valeur de masochisme en cette quête de détresse et de frustration permanente. Elle est un moyen par lequel on se sent vivre, exister. Elle est semblerait-il un bonheur possible.

Cela me semble à moi même contradictoire. En effet, comment tristesse peut-elle rimer avec bonheur?
Les deux ne semblent pas compatibles au premier abord et pourtant...
Les moments de sérénité peuvent parfois se révéler ennuyeux, insupportables.
A l'inverse, les moments d'instabilité sont générateurs de vibrations émotionnelles extrêmement fortes.

Vous est-il déjà arrivé de ne pas supporter que tout aille bien trop longtemps au point de provoquer des catastrophes?
J'appelle ces instants des révélations. Certains les nomment des passages à vide. A chacun sa vision des choses.

Je m'interroge alors:
Comment en arrive-t-on a s'ennuyer lorsque tout va bien?
Sommes nous incapables d'apprécier le bonheur?
Sommes nous blasés à être heureux trop longtemps?
Mais sommes nous au moins capables de reconnaître un moment de bonheur lorsqu'il se présente?
Tout ceci ne rentre pas dans le cadre du bonheur.

Et pourtant je vis.
Et pourtant je touche le bonheur chaque jour.

Je ne rentre pas dans le cadre, mais le bonheur est ailleurs...

dimanche 21 septembre 2008

La théorie des erreurs

Nos vies sont remplies d'Erreurs.
Pour certains, leur vie ne se compose que de succession d'Erreurs.

Les Erreurs que l'on voit venir; les Erreurs que l'on peut aller chercher; les Erreurs que l'on assume parfois ou pas toujours; les Erreurs futiles ou d'autres encore lourdes de conséquences...
Nous sommes tous en mesure de nous rappeler un épisode de notre vie où l'on a délibérément emprunté le mauvais chemin.

Cela se traduit par des choix multiples et variés: envoyer son CV pour un poste jugé de toute évidence inapproprié; accepter un rendez-vous avec une personne que l'on a déjà du mal à réellement apprécier; donner son numéro à celui ou celle qui n'est qu'une erreur d'un soir; pire encore s'obstiner et revoir cette erreur; à l'inverse rompre les liens avec ceux et celles qui nous correspondent; déménager dans un endroit à l'opposé de ce que l'on recherchait...Nombreux sont les exemples.

Il est parfois possible de se mettre dans des situations rapidement ingérables que l'on nomme les "Erreurs". Pourquoi? Quel intérêt de foncer droit dans le mur? Pour quelles raisons devient-on aveugle au moment où l'on aurait besoin de voir? Cela nous fait-il avancer? Et si oui en quoi? Est-ce un challenge que nous voulons relever? Est-ce parce qu'il est dans la nature humaine de s'ennuyer que nous créons nos propres rebondissements?

Je me suis souvent mordue les doigts en faisant les mauvais choix. A vrai dire cela fait facilement 3ans maintenant que je ne fais QUE des mauvais choix. Et je dois avouer que je ne me suis jamais considérée aussi heureuse que depuis.
Certes mon entourage en bave! Car il faut savoir que l'Erreur, qu'elle soit délibérée ou non, est toujours liée à de grosses crises de gestion des émotions. Et c'est justement ceci qui rend cela si attirant. J'ai de la chance, je suis très bien entourée. Je peux donc continuer de saboter ma vie intentionnellement, je devrais être en mesure de pouvoir recoller les morceaux avant de les briser de nouveau!

Nos vies sont ainsi remplies d'Erreurs. Et Pourtant, ces erreurs ne seraient pas si on ne cedait jamais à la tentation, malgré tout séduisante, de les faire. Mais à y regarder de plus près, n'est-ce pas là se laisser vivre, tout simplement?