mercredi 28 janvier 2009

La "normalité"

Quel surprenant néologisme qu'est le mot "normalité".
Si vous jeter un œil dans un dictionnaire, vous trouverez que la normalité correspond à un "état qui est conforme à la majorité des cas".

Pour la petite anecdote, lors de mon récent passage aux urgences d'un hôpital, on me fit remplir un questionnaire précédent une prise de sang dans le cadre d'une nouvelle campagne de dépistage du VIH.
Jusque là pas de problème.
Il m'était demandé de répondre à un questionnaire anonyme dans le but de définir une "norme" des Français en matière de relations sexuelles!!
Là ça se complique...
Je devais notamment exposer le nombre de mes partenaires sur l'année écoulée et depuis l'existence de ma vie sexuelle.
Là par contre carrément prise de tête!
Étrange concept que d'essayer de connaitre, répertorier et, de ce fait, définir une "norme" de ce qui est de tout évidence différent pour chacun.
En tentant de dénombrer mes divers amants je fus moi-même surprise par ce que cela m'inspira...

Je me demandais alors...Suis-je dans la "norme"? Suis-je "normale"?
Mais où se trouve la normalité?

Celle-ci est propre à chacun et ne peut être défini comme un état "conforme à la majorité"!
Si je devais apporter ma propre définition, je dirais que la normalité se situe à mi-chemin entre ce que l'on voudrait faire et ce que l'on fait vraiment. Définition qui nous laisse donc une large marge de manœuvre!

Correspondez-vous à cette définition de la "normalité"?
Le sondage est lancé...

27 ans au 21e siècle

Quand on est ouvert aux autres on est amené à faire des rencontres diverses et variées pour notre plus grand plaisir;

Quand on est ouvert aux autres à 27 ans on est heureux d'être amené à faire des rencontres diverses et variées et de tout âge pour notre plus grande curiosité;

Quand on est ouvert aux autres à 27 ans sur Paris la diversité et la richesse des rencontres que l'on est amené à faire est des plus surprenantes;

Quand on est ouvert aux autres à 27 ans sur Paris et célibataire on est amené à faire des rencontres de plus en plus variées, diverses, riches et...poussées;

Quand on est ouverte aux autres à 27 ans sur Paris, célibataire et femme on est perçue comme émancipée et respectée de surcroit de par la richesse, la diversité, les variantes de nos rencontres poussées de plus en plus loin;

Quand on est une femme célibataire de 27 ans vivant sur Paris se tapant un jeune homme de 20 ans on est vite cataloguée dans la rubrique nymphomane poussant ses rencontres un peu trop loin! Le mot "ouverte" prend un tout autre sens!

Pourtant je m'interroge: Quel âge doit donc avoir l'élu pour qu'une femme puisse s'afficher aux bras de sa rencontre sans faire mauvais genre?

Ma théorie: Entre l'âge de sa plus jeune amie et l'âge de son amie la plus âgée.
Dans cette tranche, toute crédibilité est bizarrement protégée;
En dehors, il est aisé de passer pour une pédophile ou une perverse!

Moralité: il ne fait pas bon être de nos jours une femme célibataire de 27 ans vivant sur Paris!

lundi 26 janvier 2009

Y a-t-il prescription pour le pardon?

Je m'interroge.
Peut-on réussir à pardonner si l'on n'a pas été consolé?
Ironique est de constater que le seul être capable de vous consoler est celui qui vous a fait du mal.
Et si ce jour n'arrivait jamais...
Y a-t-il prescription pour le pardon?

samedi 24 janvier 2009

La théorie du labello...suite

Petit récap: il y a 2 mois, je m'interrogeais sur le fait que les labellos soient systématiquement vendus par deux.
Mon expérience première était donc d'observer ce qu'il se passait avec deux labellos achetés; l'expérience seconde étant la même mais avec un seul labello.

Chacune de ces expériences fut très instructive.

La première expérience ne dura pas très longtemps car écourtée par la perte rapide de mes deux labellos!
En effet, le fait d'avoir deux labellos semble pratique et "rassurant". Ceci relève du principe simple de sécurité: j'ai deux labellos, j'ai donc un plan B en cas de difficultés rencontrées sur mon plan A.
Pourtant, et selon ma théorie, il faut croire que la sécurité est dangereuse: 1 plan A + 1 plan de sécurité = que l'on se divise par deux!
Résultat final: les deux plans sont négligés et l'on en arrive assez vite à une catastrophe incontournable.
En pratique ça donne mon deuxième labello qui devait servir de plan B égaré encore plus rapidement que mon premier! Expérience assez traumatisante je dois l'avouer!

La seconde expérience fut aussi révélatrice qu'une réalité indéniable... Après avoir acheter mes deux nouveaux labellos, je fis cadeau de l'un d'entre eux à ma collocataire et ne conservai que l'autre. Sans plan de sécurité, résultat garanti. On sécurise involontairement le terrain actuel. Une façon d'assurer ses propres arrières tout en mesurant les enjeux et en prenant des risques. La preuve en est que j'ai toujours mon labello au jour d'aujourd'hui et que mon attention est toute portée sur lui en tant que seul et unique.
Bien sûr ici tout est quitte ou double: d'un côté, je ne me dispèrse pas et ne concentre mon attention que sur mon plan A, d'un autre coté si mon premier plan echoue, je perds tout. Il ne me restera plus que le facteur chance sur qui compter...Mais là je ne reponds plus de rien.

J'en arrive à la conclusion qu'il n'y a rien de plus dangereux et fallacieux que la sécurité.
Selon la théorie du labello, plus on prend de risques plus on sécurise le terrain; plus on prend de risques plus on a de chance...

Et vous, à quelle théorie obéissez-vous?

lundi 5 janvier 2009

Waiting for a sign

I wish I didn't have to make
all those mistakes and be wise.
I wish you had been patient enough
to see that I was still learning.
I'm sorry that you had to see
the strength inside me burning.

But where are you my angel now?
Don't you see me crying?

I was on my knees in front of you
but you didn't seem to see me.
With all your troubles on your mind
you were looking right through me.
And I wish that you could have seen
that I had my troubles too.

Looking at your memory
I'm with the man I know.
But opening my eyes
you're just someone I don't recognize.

This wasn't all my fault.
when will you realize?

Looking at you leaving, I'm waiting for a sign