vendredi 13 novembre 2009

Une femme, des signaux, un décodeur?

Il y a certains signes qui ne trompent pas.
Mais parfois certains hommes ne savent pas les voir...

Si vous aussi vous pensiez avoir fait des ravages pendant un rencard et êtes rentrés bredouilles, voici quelques indices décodés qui pourront vous faciliter la tache et gagner du temps.

Voici quelques tips entre amis:

1- Les femmes et leurs poils

Quoiqu'il arrive, gardez toujours à l'esprit qu'une femme qui s'épile est une femme qui prémédite.
Les femmes detestent leurs poils, c'est un fait incontestable. Mais elles detestent encore plus s'épiler. Vous n'imaginez pas le temps, l'energie et l'organisation qu'une telle opération peut prendre. Quand on aborde le sujet on pense toujours aux jambes. Mais l'épilation dépasse les limites de l'entendement et de l'imagination. Tout y passe, et une fois le passage de la tondeuse entamé, c'est la version package familial qui pointe le bout de son nez.
Pour quelle raison, pragmatique ou non, une femme s'épilerait-elle si ce n'est parce qu'elle a une soirée qu'elle souhaite transformer en petit dejeuner ? A moins d'être psychofrigide aux tendances masochistes portées sur l'hygiène et la transparence de la peau, je ne vois pas d'autre explication.
Il existe en revanche une variante à cette théorie qu'il est bon de ne pas omettre. En effet, n'oubliez jamais qu'une femme non-épilée qui passe tout de même à l'action est une femme qui vous fait une véritable déclaration d'amour! Ne tombez pas dans le piège! Déjà parce que vous cherchez tout sauf à vous caser, mais surtout parce que si ça commence comme ça pour votre première nuit je vous laisse à peine imaginer la crade attitude qui va suivre! Ca prend vite la confiance ces petites bêtes débordantes d'oestrogènes! Beurk!

2-Les femmes et leurs bottes

A tous ceux qui n'ont jamais porté de bottes, je déclare que vous n'êtes pas en mesure de refuter l'argument qui va suivre. Tenez-vous bien: une femme qui retire ses bottes lorsqu'elle arrive chez un homme est une proie évidente et facile. Vous n'avez pas idée de la difficulté qu'est d'enfiler ces engins de tortures! C'est comme un éléphant qui tenterait de se faire un escargot. Il faut se rendre à l'évidence, certaines choses ne sont pas naturelles. Et vous n'imaginez pas la tension qui flotte autour de cet acte simple mais tout en symbolique qu'est d'enfiler des bottes. Ainsi, si une femme les enlève, vous obtenez la preuve implacable de son engagement et de sa motivation. Car non seulement elle a prevu de passer la nuit chez vous mais elle est à deux doigts d'emménager! Fuyez tant qu'il est encore temps!
Une variante à cette théorie qui est également valable pour tout autre type de chaussures mais pour des raisons qui divergent: traces noires sur les mi-bas; mi-bas justement dévoilés (dans le genre top sexy on fait plutot un flop); et je ne parle même pas des odeurs un peu trop prononcées mais non controlées pour les moins gatées par dame nature. Une femme sans chaussures est une femme conquise, une soirée de gagnée, mais aussi une vie risquée. A vous de mesurer si le jeu en vaut la chandelle.

3- Les femmes et leurs cheveux

Ceci peut vous sembler un détail mais il est d'une importance collossale. Lors de votre rencard, attardez-vous un court instant, juste le temps d'un regard, sur la chevelure de votre partenaire du soir et constatez si ses cheveux sont attachés ou détachés.
Tout est dans la symbolique. Cheveux attachés: c'est mal barré. Cheveux déttachés: c'est open bar avec happy hour inclus.
Tout est une question de côté pratique. Vous n'imaginez pas ce que ça coute à une fille de passer en mode brushing. Tout d'abord la nécessité d'un shampoing car un brushing sur cheveux non lavés, primo c'est degueulasse, mais surtout les cheveux deviennent électriques! Vous voyez la gueule de la nana pendant son rencard avec un brushing façon Jackson 5! Après le shampoing c'est la gymnastique des bras garantie en essayant de coordiner les mouvements de la main gauche qui porte la brosse avec ceux de la main droite qui tient le seche-cheveux! Sans vous parlez des bouffées de chaleur que ça provoque avec toutes ces évaporations d'huminité version cabicule mexicaine! Si c'est pour ensuite s'attacher les cheveux c'est qu'il manque un chromosome hypra important à la nana! Non non non, je vous le dis, si une fille a les cheveux détachés, cela implique une suite logique d'éléments à prendre en considération. Traduction, si la nana a les cheveux détachés, elle s'est préparée ésthétiquement, physiquement et psychologiquement à passer la nuit chez vous.
Entendons-nous bien, il ne s'agit là que d'indices. Autement-dit si votre rencard a les cheveux attachés, la cause n'est pas totalement perdue. Mais il va falloir mettre les bouchées double car elle a de toute évidence consacré moins de temps à la préparation de ce rencard. Vous pourriez me dire, ça n'empêche pas d'arriver à ses fins! Soit! Mais il faut prendre en co,nsidération le détail auquel une fille pense, lorsqu'on détache des cheveux attachés depuis minimum 45min, il reste une trace flagrante et très inesthetique au niveau de la nuque, voire même plus haut! C'est le manque de classe totale que toute femme qui se respecte a normalement calculé et dont elle a mesuré les risques en décidant malgré tout de s'attacher les cheveux! Traduction, elle a décidé de ne pas coucher avec vous car coucher avec vous impliquerait de se détacher les cheveux. C'est QFD.


4- Les femmes et l'alcool

C'est simple si pendant votre soirée, au moment de passer commande, votre rencard décide de consommer de l'alcool, vous marchez en terrain conquis. Une femme qui boit de l'alcool est une femme qui a envie d'oublier ou de s'amuser. Dans les deux cas, vous n'avez pas beaucoup d'efforts à fournir pour valider la suite.
Attention, j'ai bien dit "une femme qui decide", autrement dit, n'essayer pas de lui forcer la main, vous perdrez le peu de credit accordé d'emblée en début de rencard.
Petite mise en garde: si votre rencard se refuse pourtant à vous malgré cette étape 4 franchie, inutile de poursuivre sur la lecture des autres points. Vous êtes tout juste condamné à squatter la case looser de leur repertoire à vie!

5- Les femmes et leur corps

Ceci est bien connu, le langage corporel en dit long sur les intentions des femmes. Petit recap pour ceux qui débarquent de Jupiter.
Ainsi une femme qui:
se touche les cheveux="regarde moi"
touche votre bras=bon tu te decides à faire le premier pas?!
rit aux éclats=je suis juste ton pote alors me touche pas!
rit timidement avec un regard jeté sur le coté=t'as vu comme j'ai de l'humour tout en étant top classe?!
ne rit pas et bien assise au fond de sa chaise=c'est mort, l'addition et chacun rentre chez soi
regarde un peu partout=qu'est-ce que je fous là
grignote centimètre par centimtre la table sans perdre un milimètre du mouvement de vos yeux=bon tu passes à l'action avant que je prenne racine??!

6- Les femmes et leurs mots

Les sujets abordés sont d'une grande importance. Si votre rencard vous parle du temps qu'il a fait pendant ses dernières vacances et du fait qu'on ne peut même plus faire confiance à sa famille le tout agrémenté de vieux exemple, autant vous dire qu'il va falloir ramer.
En revanche si votre rencard pouffe à vos blagues à la con et fait mine de s'intéresser à vos reflexions philosophiques à 2francs 6sous récupérées dans le magazine féminin Femme Actuelle de votre mère vous avez la preuve qu'elle en veut!
Petit tip bonus: si vous observez à une plusieurs reprises (un minimum de 2 fois suffit) l'emploi du "moi aussi!" pendant vos divers sujets de conversations, c'est tout juste dans la poche. Premièrement parce que si c'est sincère, elle est aisément et véritablement conquise. Deuxièmement, car si c'est faussement et grossièrement fabriqué sur le tas cela traduit un désir pour vous qui dépasse le poids de son propre ego. Bref, du tout cuit pour vous!

7- Les femmes et leur odeur

Je crois qu'il n'y a pas à développer des masses:
une femme parfumée est une femme qui soit, prend naturellement soin d'elle et donc qui aime naturellement plaire, soit c'est une femme qui a fait des efforts pour vous ce soir. Dans les deux cas et au risque de paraitre reducteur, la moitié du boulot est déjà fait.
A l'inverse une femme qui pue....bah c'est une femme qui pue! Et là si vous êtes pas trop en galère vous devriez logiquement dire "suivante"!

8- Les femmes et ce qu'elles mangent

Si vous dînez, pretez attention à ce que votre rencard consomme, en terme qualitatif et quantitatif. Je m'explique. Une femme qui a prevu de passer le reste de la soirée avec vous ne veut certainement pas avoir un ventre qui pend sur certaines positions que vous proposerez lorsque vous sortirez votre bible personnelle, j'ai nommé le "Kamasutra illustré" format de poche.
Ca peut sembler dur à croire mais cette stratégie est mise en place des jours même avant le présumé rencard et certaines regles en terme de quantité et de qualité quant aux substances légalement ingirgitées seront à respecter 2 à 3 jours au préalable pour préparer le terrain.
Votre rencard au ventre plat adorera alors vous entendre lui dire "tu as un appetit d'oiseau, c'est fou!". Et lorsque vous prononcerez ces mots soyez sûrs que dans son esprit à cet instant precis se balladera l'image de la double pizza qu'elle se sera envoyée 3 jours plus tôt.
A l'inverse, si votre partenaire se jette sur le buffet frites/merguez à volonté de chez Flunch cela voudra dire deux choses. La première, il vaudrait mieux que vous ecourtiez ce rendez-vous au risque que votre boulimique vous prenne disgracieusement et sans complèxe pour dessert. La deuxième c'est qu'il vaut mieux pour elle qu'elle se soit barrée avant même d'avoir entamé le repas si le seul endroit où vous pensez l'amener est Flunch! Franchement, dans le genre gentleman vous ne seriez pas le number one.

9- Les femmes et leur portable

Une femme qui textote n'est pas une femme qui ne vous porte aucun interêt, bien au contraire. Une femme qui textote, c'est une femme qui fait un rapport toutes les 30min du déroulement de la soirée à ses copines!
En revanche, une femme qui repond au tel ou qui passe des coups de fil est une femme qui cherche une échappatoire à votre soirée et au gros lourd que vous êtes. Ca ne s'explique pas, c'est dans les gênes féminins que la femme marient avec les nouvelles technologies.

Et parce que les "top machin" viennent toujours par 10, je vous laisse libre court pour proposer le Number 10 de cette liste on ne peut plus effective!

A vos claviers!

Résurection Inhumée

Poignardé par vos soins, mon cœur s'est vidé.
Epuisée par une eternité à vous haïr le plus parfaitement possible.
Pensant sainement panser mes blessures,
Mon cœur stérile elève sa stèle funéraire.

En disparaissant, vous m'avez poussée au silence.
En vous haïssant, j'ai poussé mon cœur à l'indifférence.

Tu réapparais, Ange de la mort
Ouvre mon cœur hémorragique
Vide moi de cette haine qui n'est plus mienne
Panse mes plaies rongées par la violence de tes actes
Aide moi à te pardonner

Je renais.
Mon cœur bat de nouveau.
Je respire.
Je réapprends à conjuguer.
C'est soudain, c'est long, c'est dur,
L'oxygène absorbée
Semble avoir perdu la particule du verbe aimer.

Je m'interroge.
Peut-on réussir à pardonner si l'on n'a pas été consolé?
Peut-on oublier?
Le temps et l'oublie suffisent-il à pardonner?

C'était sans compter que le seul être capable de vous consoler est celui qui vous a fait du mal.
Ironique constat.
Parcelle d'une vie fragmentée.

Embrasse-moi Mon Ange
Ma libération crie desespoir

lundi 2 novembre 2009

Are you happy?

We all want to be happy.
So why aren't we?

I guess because we've become experts at sabotaging our own happiness.
We feel like vicitmes when in fact it's the choices that we make that tar us down.

We are not victimes.
We are assassins when it comes to love and happiness

I can't help but wonder, are we happy when we become victimes? Are we happy when, at some point, everything becomes sad?

We all want to be happy.
But can we?

mercredi 23 septembre 2009

Aveuglez-moi !

Je m'efforce de croire en une réalité neutre.
Mais force est de constater que nous sommes tous gouvernés par notre subjectivité.
Je m'interroge alors: ces moments où l'on se sent maitre de notre vie sont-ils réalité ou simple illusion?
Terrible constatation lorsque l'on conçoit que l'illusion peut s'averer plus douleureuse que la douleur elle-même.

On passe son temps à tenter de construire notre vie. Mais qu'en est-il véritablement, peut-on parler de construction face à une réalité éphémère ainsi dévoilée?
Nos vies, si bien construites, ne se retrouvent-elles pas finalement désarmées face à l'inavouable vérité que tout n'est que leurre?

Rester sur ses gardes et protéger ces rêves que nous construisons est le mot d'ordre, car la désillusion menace en permanence.
Dame Deception guette nos attentes pour les frapper en plein coeur et démollir par la même nos naïves illusions bercées par tant de mensonges aveuglants.

Je réalise le pire.
Une fois l'illusion fânée, l'inconcevable réalité nous forcerait-elle à nous utiliser tous les uns les autres pour tenter de se sentir mieux?

Mais comment sommes-nous supposés réagir le jour où l'on constate et comprend enfin que tout n'est qu'illusion gachée?
Peut-être est-ce là que se situe la folie naissante.

Cette nuit, je suis piégée par l'insupportable Folie.
Mais j'ai l'espoir de me reveiller à nouveau Aveugle.

mercredi 24 juin 2009

"Vas, Vis et Deviens"

"Je passe mon temps à attendre le jour où ma vie commencera enfin.
J'attends en espérant devenir celle que je rêve d'être.
Et dans cette attente, chaque jour est un nouveau jour où il faut affronter le monde".

Je m'interroge alors: Suis-je en train de vivre? Pourquoi suis-je en train d'attendre? Que suis-je censée faire? Quel est le but de tout ça?
Terrible est de constater que l'on nous apprend tant, tout, trop... Mais que personne ne nous apprend à vivre.

Pour ne pas me risquer aux dangereuses découvertes de la vie, et dans l'attente de celui ou celle qui saura m'expliquer, seule et livrée à moi-même, j'attends...

dimanche 24 mai 2009

Comment acheter un ordinnateur portable en 6h

Préface

Etape numéro un, surtout bien choisir l'enseigne. Attention, une enseigne réputée fait autant d'énormes erreurs que les plus petites. Elle a juste plus d'argent pour les cacher.



Chapitre 1er: Faire son choix

Attention, il ne s'agit pas ici d'acheter une simple paire de chaussette. Nono, il est question de dépenser une certaine somme. Veillez par conséquent à procéder à une comparaison des produits et des prix en fonction des diverses enseignes visitées. Cette démarche pourra prendre plusieurs jours si vous poussez le vice encore plus loin mais ATTENTION, nous n'avons que 6h devant nous!! Une fois l'enseigne choisie, le produit élu de votre coeur fera peu de temps après son apparition telle une évidence...Evidence qui vous aura pris 2h.


Chapitre 2: Trouver un vendeur

Règle d'Or number 1: Ne cherchez pas le vendeur, trop simple, laissez le vendeur venir à vous. Si vous avez sélectionné l'enseigne parfaite pour votre affaire cette étape devrait prendre environ 45min sur votre planning. 45min, normal quand on sait que le vendeur est supposé....vendre, et que pour vendre il faut bien trouver un client. A cet instant il me semble qu'un "BREF" s'impose.


Chapitre 3: Tenter une communication

Le compteur affichant 2h45, il faudra veiller à ne pas se précipiter pour la suite des évenements si l'on veut respecter le timing adequat. Pour ce faire, lorsque le pseudo vendeur tentera une approche de complicité façon communication de proximité pour mettre le consommateur qui n'a pas encore fait le chèque à l'aise, ne vous jetez pas completement dans la gueule du loup. Faîtes le ramer un peu. Souriez peu, ne réagissez pas trop à ses blagues à 2 francs 6sous qu'il aura vulgairement volées à son patron...Effet 2 en 1, non seulement vous gagnez du temps mais en plus Mr psycho vendeur aura du mal à vous refourguer son "faut absolument prendre l'assurance pas chere à 200eur qui marche 2mois pour seulement la batterie" suivi de son "faudra pas vous plaindre si vous avez des problèmes avec votre ordinnateur tout neuf qui va forcément tomber en panne dans 15jours". Logique et vendeur un max.

Et là on gagne encore plus de temps! Sceptique, vous faîtes trainer les choses avant de passer en caisse. On sait jamais votre conseiller, elu meileur vendeur du mois à Place de Clichy il y a 4ans, saura peut-être, lors d'un moment d'égarement générateur d'une révélation absolue, vous placer un ou deux mots rassurant quant à votre achat.


Chapitre 4: Entretenir le suspense

3h20, le compte à rebours a démarré et il nous reste moins de 3h pour atteindre notre objectif. Toujours, encore et plus que jamais coincée avec votre vendeur à l'humour ravageur, n'hésitez pas à employer la ruse. Lorsque Guillaume (oui Le Vendeur finit toujours par "dévoiler" son prénom au moment où on l'a surtout pas demandé tel un cadeau non commandé à Mr Papa Noël) vous sortira la technique de vente classique façon "Je crois qu'il m'en reste un, mais je dois vérifier. Si c'est le cas il vaudrait mieux le prendre tout de suite", ne faîtes pas la blonde étonnée. Cette technique est aussi répandue que celle du looser en série qui vous offre un verre en soirée en tout bien tout honneur...selon ses dires. Il me semble qu'un deuxième "BREF" s'impose... Après cette tentative déséspérée à peine masquée pour conclure l'affaire, il est temps pour vous de vous lacher. Inventez-vous une vie. Vous êtes écrivain made in Sex n' the city façon Carrie Bradshaw, votre ordi actuel vous a laché et vous avez un article hypra important à rendre avant ce soir. Parlez de NY, du décalage horraire, et rappelez-vous que plus c'est gros, plus ça passe!


Chapitre 5: Concluez l'affaire

3h 35 après le début de notre achat aux enchères, il est temps de passer en caisse. Là vous tomberez bien évidemment sur la caisière la plus aimable et souriante jamais imaginée. Enfin ça ce serait dans un monde parfait. Dans votre monde à chier, vous tomberez bien sûr sur celle qui va vous faire sentir encore plus comme une merde. Bien évidemment vous ferez un credit, parce qu'en tant que merde qui se respecte vous n'avez pas les moyens de payer comptant (pensera votre caissière qui gagne mieux sa vie que vous). Bien évidemment elle lèvera les yeux au ciel lorsque vous lui poserez des questions en s'étonnant qu'une merde comme vous ne soit même pas au courant du fonctionnement d'un credit. Bien évidemment elle mettra trois plombes à tout mettre en ordre (à savoir faire des photocopies des papiers tous réunis et présentés correctement par la merdeuse de cliente, et les joindre par une de ses inventions magiques que l'on appelle si communément "trombonnes"....dur dur). 35min ainsi écoulées, votre crédit se présente bien puisque validé. 35min où vous n'aurez pas perdu complètement votre temps puisque non seulement vous aurez appris que vous êtres une merde qui vit dans un monde à chier mais en plus que plein d'autres merdeuses à chier sont en plus merdiques dans leur boulot!


Chapitre 6: La confirmation...

4h10 sera le temps écoulé sur votre cadran chalenger si vous respéctez de façon meticuleuse chacune de ces étapes. Il ne vous restera "plus qu'à" récuperer votre bien. Attention car dans ce cas vous serez en avance sur vos objectifs! Choississez alors le bon blaireau à l'humour dévastateur qui saura vous agasser dès la première phrase d'accroche. Avec un peu de chance vous aurez une belle surprise qui vous retardera lorsque votre blaireau préposé au retrait des achats vous dira façon totale décontracte "ah bah j'en ai plus, c'est le modèle d'expo qui vous faut?".


Chapitre 7: ...ou pas!

Votre engueulade pourra durer entre 45min et une bonne heure en fonction des possibles variantes incluant des "pourquoi vous voulez pas le modèle d'expo?" (non vu que c'est le même prix et que plein de gens que je connais pas l'ont touché avec leur mains pleine de doigts qui ont trainés je ne sais où!), "vous voulez que je vous le commande, vous l'aurez dans quelques jours?" (non j'ai dit à Guillaume que j'étais Carrie Bradshaw de Sex n' the City et que j'avais besoin de mon ordi ce soir deadline!!!! Je vais quand même pas dire que je suis Virginie et que çap eut attendre, on ne s'invente pas mytomane comme ça tout de même!), "vous pouvez pas en choisir un autre? C'est la même chose!" (non c'est pas la même chose!!!!!! C'est celui là que je veux tout simplement parce que vous l'avez pas!!!), "ce que vous pouvez faire c'est aller jusqu'à Montmartre, ils en ont là bas!" (traduction: lâchez moi la grappe, ça me gonfle cette histoire, va voir ailleurs et demerde toi pour trouver le magasin parce que je sais pas où ça se trouve!).


Chapitre 8: Le final

5h55, vous êtes au top de votre timing et vous vous appretez à démontrer l'inconcevable en arrivant Place des Ternes où vous mettrez à peine 5min à trouver le retrait des achats et vous recuperez votre bien tant bataillé. 5min, où vous traverserez les rayons frigo et machine à laver, rayons où couples bien sapés du samedi apres midi se retrouvent sur l'une des avenues les plus chics de Paname pour faire quelques emplettes. 5min et le voici enfin, votre ordinnateur tant convoité depuis 6h...Et pas de sac pour le porter!!!


Dédicace

Tous nos remerciements au "contrat de confiance"

vendredi 22 mai 2009

Vous êtes-vous déjà demandé...

1- Ce qu'on est censé faire de toutes ces cartes postales qu'on reçoit?
2- Pourquoi est-ce qu'on ramène des souvenirs qui coûtent chers et qui valent rien?
3- Pourquoi on se plaint quand notre portable sonne à un mauvais moment mais qu'on déroche quand même?
4- Comment certaines personnes arrivent-elles à comprendre l'art abstrait?
5- Pourquoi sourit-on sur des photos qui finiront dans un album fermé?
6- Pourquoi les clowns portent-ils un gros nez rouge et des chaussures géantes?
7- Pourquoi ne voit-on jamais de concombre sur les pizzas?
8- Pourquoi on dit toujours "mon médecin est le meilleur"? S'il y a un classement alors je me demande où est le pire?
9- Pourquoi dit-on "j'adore les enfants" et pas "j'adore les personnes âgées"?
10- Pourquoi dit-on "la vie est trop courte" quand on sait que certaines journées peuvent être trop longues?
11- Où sont passés Jacques Pradel et Patrick Sabatier?
12- Pourquoi ne comprenons-nous rien quand un informaticien parle?
13- Comment fait une mariée pour pisser avec une robe de la taille d'un chamallow version géante?
14- Pourquoi les lunettes s'accrochent-t-elle derrière les oreilles et pas sous le nez?
15- Qui a pensé à inventé le "allô" quand on a inventé le téléphone?
16- Qui est celui qui a dessiné ce truc hideux qui enroule les femmes de tous les côtés qu'on appelle soutien gorge?
17- Pourquoi le "je te l'avais dit" est la phrase la plus détestée entre 15-25ans et la phrase préférée entre 25-45ans?
18- Pourquoi les femmes accordent-elles tant d'importance aux détails si bien qu'elles en oublient là où elles veulent en venir?
19- Pourquoi certains hommes idéalisent le premier baiser alors qu'ils ne comprennent pas une femme qui ne couche pas tout de suite?
20- Pourquoi certaines personnes prêtent leur labello mais ne veulent pas qu'on boive dans leur verre?
21- Pourquoi certains pantalons ont des poches et d'autres pas?
22- Qui sont ces gens qui écrivent encore des lettres pour donner des nouvelles?
23- Qui a déjà employé l'adjectif "ratiboisé" pour dire qu'il avait plus de tune?
24- Pourquoi les hommes ont de la barbe et les femmes des poils aux jambes?
25- Après les piercings au nombril, à l'arcade, dans les narines, les bagues aux doigts de pieds, les laisses autour des coups et poignets...à quand le bijoux anal?

jeudi 7 mai 2009

"Dreams are my reality"

Vivre n'est pas chose facile.
Aucun mode d'emploie.
Nous sommes simplement catapultés vers l'inconnu et devons chaque jour faire face à de nouveaux obstacles qui surgissent en chemin.

Qu'il est bon d'imaginer lorsque tout devient trop difficile à surmonter ce que notre vie, notre journée serait si elle ressemblait au rêve que l'on s'en fait.
Rêver c'est faire une pause avant d'affronter le monde un jour de plus.
On passe sa vie à rêver.

Je suis de celle que l'on appelle un Daydreamer, une rêveuse éveillée. Accordez moi une minute d'inattention et vous me retrouverez le regard vide, perdue dans mes songes à construire un nouveau scénario.

Le meilleur moment de la journée, source de bonheur intense, serait celui qui, une fois couchée, précède le sommeil. Pure délectation sont ces longues minutes où je m'accorde un instant pour moi, et mes rêves montés de toute pièce. Un instant où je possède sans remords les minutes qui s'écoulent et où je deviens princesse de mes songes.

Une vie sans rêve n'est pas une vie saine.
Une vie sans rêve est une vie morte.
Quel sacrilège fait le pragmatique qui vous vole vos songes pour vous ramener à la réalité.
Peut-être est-ce une erreur de votre part d'avoir cru un court instant qu'il était permis de partager ses rêves. Certains, sans imagination aucune, chercheront à vous les voler, à les retourner contre vous ou se feront un plaisir de vous faire croire qu'il faut vivre dans la réalité d'un système uniforme imposé à tous.

Je peux comprendre leur discours.
"Tout ça ne doit rester que rêve.
Si l'on pense que nos scénarios idylliques vont déteindre sur la réalité on fait fausse route.
Et c'est la déception qui nous guette.
Prévoir, dans les moindres détails, c'est forcer le destin et croire en quelque chose qui ne pourra jamais arriver.
Se tromper est toujours décevant. Dans ce cas précis, c'est se décevoir soi-même.
Les meilleurs moments, ceux qui nous procurent du bonheur, sont ceux qui sont inattendus..."

Je m'interroge alors, tout cela veut-il dire que les rêves ne peuvent jamais être vécus?
Un rêve devenu réalité devient-il fade?
Sommes-nous condamnés à ne vivre notre vie rêvée que dans nos songes et à l'abris des regards accusateurs et indiscrets?

Et Pourtant...
Il semblerait que rêver ne soit pas chose facile en réalité...

mercredi 6 mai 2009

Happy Ending

Pourquoi les hommes ont ce don pour tout gâcher dans ces moments stratégiques où il serait bon d'opter pour une happy ending et de sortir en héros tant convoité!
Tout avait pourtant si bien commencé...

Quelques mots pour vous situer l'action: retour d'une semaine passée sur NYC, le pied total en phase de tourner à l'orgasme cosmique. Littéralement parlant.
Je m'explique.
Nous voici mon frère, sa petite amie et moi même à embarquer en classe affaire!!! Notre voyage offrait la petite cerise sur le gâteau, tel un cupcake New Yorkais!
Vous pensez sûrement "la classe, quelle chance, ça doit être génial la classe business". Que nenni!!

Il est certain que lorsque vous arrivez en classe affaire, pendant l'espace de quelques minutes, vous pouvez facilement vous prendre pour une personne très importante. Voire plus importante que ceux que vous voyez passer devant vous en direction des sièges classes eco.
Admettons-le, il est extrêmement jubilatoire de se retrouver sur un de ses sièges surclassé en assistant au défilé du peuple qui vous appartient réellement! Autant en profiter, après tout, une fois le voyage terminé, le rêve s'achève à son tour.
En revanche, et ne me demandez pas pourquoi, une fois le défiler terminé et l'avion prêt à entamer son vol, je faisais moins la fière.

Tout le monde installé, je semblais être la seule à ne pas comprendre comment la classe business fonctionnait. D'ailleurs il faudra qu'on m'explique pourquoi on appelle ça la classe "Affaire"? Aucun homme d'affaires à l'horizon! J'ai eu beau chercher des ordinateurs portables, des hommes en costards cravates, des femmes de haute classe ou à l'air important, rien de tout ça!
Il semblait presque "normal" que je me trouve là. C'était sans compter sur mon air effrayé à regarder partout autour de moi à tenter de comprendre encore une fois comment l'univers de ceux qui ont de l'argent fonctionne, et à toucher à tout pour découvrir toutes les surprises cachées un peu partout.

Il faut savoir que la classe affaire est un vrai jeu de piste! Si je devais la définir en un mot je choisirais "mini". Étrange quand on imagine le service grandiose que les compagnies aériennes tentent de proposer.
Je m'explique, une fois de plus.
La classe affaire est bourrée de petites choses cachées un peu partout. Un mini porte manteau dissimulé sur le siège d'en face; une mini bouteille d'eau de 24cl cachée dans un recoin (lui même bien caché) que je garde en trophée aujourd'hui; une mini trousse de confort cachée dans le dossier du siège avec à l'intérieur un mini peigne, une mini dose de crème pour les mains, un mini chausse pied, des mini chaussettes; une mini dose de vinaigrette, des mini poivrier et salière cachés sur le plateau repas; des mini biscuits pour un mini apéritif...Je pourrais continuer longtemps comme ça. C'est assez épatant je vous assure.

Ces choses je les ai découvertes surtout grâce à ma voisine. Celle-ci n'a pas fait grand chose à part dormir. Ce qui me confirmait qu'elle devait être plus riche qu'elle ne paraissait, vu qu'elle n'a même pas profité du prix qu'elle a mis dans son billet! A ce prix là, et vêtue d'un simple pyjama rose et jaune fluau, autant aller dormir en classe éco et laisser sa place à ceux qui sauront profiter d'un tel luxe, à savoir ceux qui n'en profite jamais! Quoiqu'il en soit et pour lui accorder un minimum de crédit, les rares fois où la femme en pyjama a ouvert les yeux et gigoté c'était pour déterrer un nouveau cadeau surprise caché!

Que du bonheur à déterrer au fil du voyage me direz-vous... Que nenni chapitre 2!
La NMT* que je suis (*"Naïve, Maladroite et Timide") n'a pas osé partir à la recherche des mini cadeaux que Air France voulait lui faire pour un prix dérisoire!!! Quel sacrilège! Je commençais à faire honte à la classe éco à laquelle j'appartenais réellement.

C'est à ce moment que mon Stewart intervient et joue un rôle considérable dans cette histoire trépidante il faut bien le dire!
Étonné en voyant que je refusais champagne et autre amuse bouche, il me demande si quelque chose ne va pas. Je lui réponds justement que je n'ose pas. La déduction fut simple pour lui: "vous avez été surclassée?" me demande-t-il. J'ai l'air si gourde que ça pour que ça soit une déduction si évident? Rouge. C'est la couleur qu'il a pu observer sur tout mon visage à l'écoute de cette question si embarrassante.

En revanche la NMT rouge que je suis à dû le toucher puisqu'à partir de cet instant mon Stewart s'est nommé mon chevalier servant pour le reste du voyage! Petits soins et autres attentions particulières, petits mots gentils pour me mettre à l'aise, petits sourires et autres regards de soutien dans cette épreuve si difficile pour moi (non non j'exagère à peine!).

Mon Stewart a fait de moi sa princesse sur les 6h de vol restantes. Champagne, vin rouge, digestif, j'ai eu droit à la totale! Une dernière appréhension en revanche, être malade dans les toilettes de l'avion avec tout cet alcool ingurgité! Ce qui serait un peu embêtant tout de même vu que je n'ai jamais été malade pour cause d'abus d'alcool et que j'ai toujours réussi à éviter les toilettes d'avion qui, allez savoir pourquoi, m'angoissent!
Vous imaginez la scène: "Mr le Stewart, je dois vomir car je suis bourrée alors qu'il n'est que 19h mais j'ai un doute sur l'utilisation des toilettes, pourriez-vous m'aidez vous serez bien aimable jeune homme!". Pas terrible.

Au final je n'ai pas vomi. Ce qui est bien dommage. Mon scénario catastrophe aurait peut-être pu sauver mon compte de fée.
Je m'explique, encore.
Mon Stewart, si adorable soit-il, a réussi à tout foutre en l'air de mon joli rêve!

Je me répète, "pourquoi les hommes ont ce don pour tout gâcher dans ces moments stratégiques où il serait bon d'opter pour une happy ending et de sortir en héros tant convoité"! Dans ce cas precis, je confirme je delivre la Palme d'Or à mon Stewart!

Visiblement nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Ca peut paraitre compliqué et illogique, c'est normal c'est féminin. Mais il me paraissait à moi évident que ce Stewart était mon héros, et en tant que héros il devait me laisser m'enfuir, après les 12 coup de minuit! C'est tellement plus romantique! Rappelez-vous Cendrillon. Cette connasse se fait la malle à minuit. Bon ok elle laisse une chaussure pour qu'on la retrouve mais elle laisse pas non plus son nom et ses coordonnées comme me l'a demandé mon Stewart, faut pas déconner! Vous imaginez le prince charmant lui sortir "C'était cool, faudrait qu'on se refasse ça, tu m'envoies un texto avec ton numéro de portable?". Bon chic, bon genre! Alors qu'une bonne vieille dispute avec des "tu me comprends pas de toute façon" suivie d'une fugue parfaite avec des larmes ça le fait toujours plus. Là, notre vie a un sens! Mais je m'égare!

Vous l'avez compris mon Stewart qui est d'abord né homme a donc dépassé les limites pour tout gâcher!
Au lieu de me laisser filer en princesse inconnue, il m'a donc demandé mon numéro!
Mais je vous rassure,ça ne veut pas dire que je lui ai laissé...
Bon ok je lui ai noté sur un petit papier mais il avait été tellement gentil avec moi pendant tout le voyage à me chouchouter, c'était la moindre des politesses!
Mais je vous rassure je pouvais le laisser discrètement caché dans un recoin...
Bon ok je lai déposé exactement à l'endroit où il me l'avait demandé!
Mais ça voulait pas dire pour autant qu'il allait m'appeler...
Bon ok il m'a passé un coup de fil 17heures après!
Mais peut-être que le message qu'il voulait laisser était un message de politesse en tant que bon Stewart qui remplit bien ses fonctions...
Bon ok il m'a laissé son numéro sur la messagerie!
Mais peut-être que tout ça est innocent...
Bon ok il précisait qu'il voulait qu'on se revoit bientôt!
Mais ça ne veut pas dire que je vais le rappeler...
A moins que...

Je m'explique, oh et puis non ça suffit, on dira que c'est une happy ending!

lundi 13 avril 2009

Take the time

"La vie est trop courte"...
Voici la phrase à la mode à 2francs 6sous qu'on aime nous ressortir, masquée sous des analyses psychosociologiques de la vie façon époque moderne.
Mélangée à un Carpe Diem pour le coup à moitié dénaturé n'ayant rien à voir avec le sujet, et l'on obtient la plus grosse arnaque du moment. Une espèce de remède pour le mal être des Hommes modernes qui fait vendre en marketing et qui fait bon genre en société.

Malheureusement, à trop appréhender la vie comme "trop courte" on finit par se presser. Et souvent par se tromper.
Ironique est de réaliser que notre pseudo remède nous entraîne dans un cercle vicieux puisqu'il est également la source de nos maux.
Parfois l'on se presse par crainte de manquer quelque chose.
D'autres fois on conjugue mal son présent par crainte que notre moi futur regrette son passé. Noir sur blanc, on réalise que tout ça est insensé.
Peut-être est-ce là notre erreur. Peut-être notre plénitude réside-t-elle dans cette nuance fine mais non dénuée de sens qu'est notre vision de la vie.

Et si l'on commençait par voir la vie comme une longue route?
Cela ne nous ferait-il pas changer notre perception?
Peut-être devrions-nous nous mettre à concevoir la vie de manière générale et notre vie de manière spécifique comme un voyage. Un long voyage qu'il faut entreprendre en prenant le temps.
Prendre le temps de comprendre ce que l'on désire et ce que l'on ne désire pas; prendre le temps de faire des choix; prendre le temps de faire des erreurs; prendre le temps de construire sa vie en fonction des diverses directions qui se présentent. Sans craintes. Après tout, qui nous presse? Après tout, de quoi avons-nous peur?

On passe notre temps à attendre le jour où notre vie commencera enfin.
On attend en espérant devenir celui ou celle que l'on rêve d'être.
Et dans cette attente, chaque jour est un nouveau jour où l'on doit affronter le monde.
En pensant "la vie est trop courte" on subit notre perception de la vie.

Et si pour une fois on prenait le temps de vivre.
Et si pour une fois on passait à l'action.

Le Berger disait

"C'est quand on ne désire plus quelque chose que cette chose peut vous être offerte". C'est la règle de Renoncement.

"Pour comprendre l'autre il faut se mettre à sa place". C'est la règle d'Empathie.

"Quand vous faîtes quelque chose, pensez aux répercussions dans le temps et dans l'espace. Aucun acte n'est sans effet. Quand vous dîtes du mal de quelqu'un vous transformez ce quelqu'un. Quand vous répandez une peur ou un mensonge vous créez cette peur et vous transformez ce mensonge en réalité". C'est la règle de Causalité.

"Vous avez tous une mission à accomplir dans le monde, et vous avez tous un talent pour accomplir au mieux cette mission. Trouvez-les et votre vie se mettra à prendre un sens. Une vie sans talent n'existe pas. Une vie sans utiliser son talent est une vie gaspillée".

"Nul n'est obligé de réussir mais tout le monde doit essayer. Il ne faut pas en vouloir à soi-même d'échouer; il faut s'en vouloir seulement de ne pas avoir essayé".

"Il faut célébrer la prise de risque et non pas la victoire. Car la prise de risque dépend de nous et la victoire dépend d'une multitude de facteurs difficiles à contrôler".

"Il y a un monde invisible au-delà du monde visible, où l'on a accès à toutes les connaissances et à toutes les illuminations. On peut le visiter juste en faisant taire le vacarme des petites pensées dérisoires qui assourdissent en permanence notre cerveau."

Bernard Werber
Le Souffle Des Dieux

vendredi 10 avril 2009

Le Fou vs Le Sage...Echec et Mat

C'est un fait, si l'on demande quelque chose à quelqu'un, que l'on espère quelque chose de lui, la déception nous guette.
Être dans l'attente fait de vous un condamné.

Et Pourtant, Schopenhauer a dit "le fou court après les plaisirs de la vie et trouve la déception; le sage évite les maux".
Le sage mène une vie paisible et sereine; il évite la déception; il n'attend rien; il n'espère rien; il ne connaît plus les doutes et les troubles qui rythment une vie et en font un ascenseur émotionnel. Le sage perd toute occasion de vivre.
Le fou est en attente; il espère; il est souvent déçu; le fou ressens. Le fou vit.

Nous grandissons bercés d'illusions partagées.
Nous mûrissons frappés par les déceptions successives.
Nous vieillissons guettés par le néant d'une sagesse autrefois tant courtisée.

Et si la Déception n'était qu'une catégorie variante de celle du Bonheur de vivre?
En atteignant la sagesse on n'attend plus rien de la vie.
Je préfère plaider la folie!

jeudi 9 avril 2009

L'effet papillon

Vous connaissez certainement cette métaphore selon laquelle un battement d'ailes de papillon à Tokyo pourrait causer un ouragan au Texas...
Hors du contexte scientifique et quelque peu pragmatique, il est ici accordé une importance particulière au détail, au microscopique, à ce que l'on considère comme non important au premier abord.

Effrayante est l'idée qu'un simple détail peut bouleverser de façon irréversible votre vie ou celle des autres. Si je vous dis qu'un rhume peut être la cause de la rupture d'une relation de plusieurs années vous penseriez surement "inconcevable". Et Pourtant.

Perturbant est d'imaginer qu'un geste anodin, un simple mot ou encore un choix innocent puisse être l'élément responsable du changement radical d'une vie. Parfois, ce changement survient à retardement. Un geste, un mot, un choix et c'est toute une vie qui bascule des années après.

Angoissant est de réaliser que nos gestes, nos mots et nos choix à première vue si anodins, simples et innocents sont avant tout l'expression d'une subjectivité incontestable. Ils dépendent constamment de facteurs extérieurs multiples. En fonction de la période, de notre humeur, du contexte, de celle ou celui que nous sommes au moment où ils surgissent...et c'est toute la donne qui diverge.

Confusion totale et perpétuelle remise en question des choses et des événements sont la conséquence de s'attarder sur les diverses répercussions du détail.

Tant de facteurs pour tant de détails.
Comment ne pas avoir peur de passer à côté de quelque chose, de mal faire, de prendre les mauvaises décisions pour nous même et pour les autres...
Tant de conséquences et toujours ce souci du détail.

Nous seuls sommes maîtres de nos gestes, de nos mots, des choix que l'on fait. Encore faut-il être conscient de l'importance des conséquences de nos actes. Et se demander s'il convient ou non de s'attarder sur le détail.

Je redoute le détail mais j'y consacre ma vie.
Je m'attarde sur le détail par peur de prendre les mauvaises décisions.
J'ai peur de faire des choix.
J'ai peur de vivre.
Le détail est mon ennemi.

Effrayante, Perturbante, Angoissante, Confuse est l'idée qu'un simple détail peut bouleverser votre vie aujourd'hui, demain, dans 1an, 10ans, 20ans et de savoir qu'au final tout dépend de vous.

dimanche 29 mars 2009

"Espoir, es-tu là?"

Vivre n'est pas chose facile.
On s'en rend compte avec les expériences qui se multiplient et les échecs qui se succèdent.
L'une des rares choses qui nous aide à survivre, à nous relever lorsque l'on est épuisé, est l'espoir.
Car même si l'on sait une situation vouée à l'échec, même si la réponse à nos doutes se trouve enfouie en nous, même si l'on sait que l'on ne devrait pas, on espère.
On passe sa vie à espérer.

L'espoir fait parti de nous.
Il est intimement lié à la peur. Il se conjugue avec l'amour. Il n'existe pas sans la vie.
Une peur sans espoir,
un amour sans espoir,
une vie sans espoir,
et c'est un être qui se meurt.

L'espoir est propre à l'homme. Il est une défense naturelle.
C'est pourquoi, même si quelque chose semble voué à l'échec, que l'on sait au fond de nous que l'on fonce droit dans le mur, on persiste à espérer. Pour se défendre, pour survivre, pour aller de l'avant.
Le seul danger à trop espérer est de devenir fou.
La tentation est grande, la frontière courte, le danger immense...

Et Pourtant j'espère, encore et sans cesse.
J'espère et je survis.

mercredi 25 mars 2009

Sur un malentendu...Chapitre 4

4- Le Malentendu embarrassé.

Vous avez tous entendu parler de ces histoires qui commencent par "il était une fois" et qui se terminent par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". A un détail près ma vie allait transformer ces quelques phrases dignes d'un compte de fée en une véritable réalité.
C'était sans compter sur le souci du détail. Et c'est fou comme les détails ont leur importance!
Pas de princesse à l'haleine fraiche, pas de prince charmant à l'œil pétillant sur son cheval blanc, pas de sorcière aux alentours pour créer suspense et rebondissements... Rien de tout ça. Mais plutôt une potiche qui pense pourvoir un jour commencer son histoire par "il était une fois" face à un fantasme ambulant totalement inaccessible et hors de sa portée. Mais ça, elle ne le savait pas encore.

"Il était une fois" une jeune fille très naïve. On ne pouvait pas dire grand chose d'elle vu qu'elle était invisible alors quand on demandait on disait "elle est gentille". La gentille jeune fille très naïve bossait.....au rayon boucherie d'une très grande chaîne de supermarchés spécialisés dans la vente de viande rouge ( mieux vaut couvrir ses arrières pour ne pas qu'on l'a reconnaisse).

Alors que ses journées se ressemblaient, la jeune fille gentille très naïve adorait la compagnie des clients, tous aussi friands de viande bovine et des conseils de la jeune fille gentille et naïve. Jusqu'au jour où la routine fut rompue par l'arrivée du prince charmant aux dents blanches et au regard pétillant. La jeune fille gentille et naïve fut immédiatement sous le charme mais n'osait l'avouer à son client carnivore préféré. Quelle malédiction avait-on donc jeté sur cette pauvre jeune fille naïve...

Cependant, ses collègues et amis décidèrent de prendre les choses en main pour tenter de lever le sort. C'est ainsi qu'ils réussirent à subtiliser quelques informations comme le numéro de portable du prince charmant. Et plus encore, celui-ci avoua avoir un petit faible pour la jeune fille qui lui servait sa double ration de viande hebdomadaire. Bingo!

Après quelques sms échangés à l'aveuglette, les deux protagonistes principaux décidèrent qu'il était temps de se rencontrer et de se reconnaître comme âmes soeurs autour d'une pinte de bière. RDV fixé par texto, l'heure du verdict sonnera place d'Odéon, lundi 28 Juillet 2008 à 20h.

L'heure du verdict a peut-être même sonné un peu trop fort lorsque au moment fatidique, le fantasme ambulant de la jeune fille gentille mais une fois de plus un peu trop naïve perdit toutes bubulles de son regard pétillant en voyant s'approcher celle qui de tout évidence n'était pas sa princesse. On pouvait palper la gêne de notre enfoiré fantasmagorique ambulant tant son embarras était grand. Il avait dû y avoir confusion puisque sa princesse généreuse en ration de viande crue n'était autre qu'une autre collègue aux mêmes trait phyiques, version plus jolie et moins pathétique.

Le prince charmant qui n'était de toute évidence pas du tout un prince mais plutôt un enfoiré pas gentleman pour deux sous réussit à échapper des griffes de la jeune fille un peu nunuche sur les bords en prétextant un imprévu de dernière minute.

"Il était une fois" une jeune fille gentille et naïve qui avait une collègue qui coucha avec son fantasme ambulant. La jeune fille resta seule et pathétique à vie et finit dévorée par ses 3chiens et 5chats à qui elle avait accordé tout son amour.

En d'autres termes, les comtes de fée c'est de la merde!

lundi 23 mars 2009

Sur un malentendu...Chapitre 3

3- Le Malentendu Lesbien.

En m'inscrivant au club de gym je ne pensais pas qu'un épisode bouleversant allait marquer un tournant dans l'histoire de ma courte vie.

Certains soignent leur pudeur physique via des histoires sans lendemain, pour ma part j'ai choisi ma salle de sport...ou plutôt ses vestiaires.
C'est ce qu'on appelle l'effet "double en un": 1 séance de sécrétion d'endorphine suivie d'1 petite session d'exhibition corporelle thérapeutique.
Après tout, quoi de plus recommandé que de combattre le mal par le mal?

Concrètement ça donne séance de cris de douleurs poussés sur les tapis roulants et autres machines de torture. Celle-ci complétée par une séance d'humiliation dans les vestiaires. Cela se manifeste très simplement par des femmes, toutes aussi belles et fraiches les unes que les autres, te dévisageant, toi et ton corps qui vous remettez tout juste au sport après 3524 McDos. Les regards sont lourds et accusateurs comme si tu n'avais pas ta place ici. Mais votre corps confirme "Si si j'ai ma place. Mon corps boudiné et mon visage en sueur le prouvent...parce que je le vaux bien"!
Bizarrement, une fois le cap de la première séance passé, ces petites séances aident à se débarrasser de tout complexe...

Cela relèverait presque de l'expérience scientifique: dépasser ses propres limites via un stockage d'endorphine exagéré qui vous ferait presque prendre pour le maître du monde. Résultat garantie! C'est comme se retrouver bourrée sur une plage de nudistes: on en arrive à dépasser les limites fixées par la morale et l'éthique.

En revanche, ça se complique légèrement lorsque le jour d'une de mes exhibitions hebdomadaires thérapeutiques je tombe nez à nez, ou plutôt sein à sein, avec une cliente du boulot aux tendances lesbiennes confirmées.

Avec une imagination un peu plus détraquée on aurait pu trouver des scenarios pour renflouer les caisses des films pour adultes. Et pourtant, malgré toute mon imagination possible et mes réserves d'endorphines aussi grosses que mon ego, dans un moment pareil c'est plus fort que vous, la seule chose qui vous passe par la tête est: "je suis nue, d'accord, mais dois-je tout de même lui serrer la main?".

Grand moment de solitude. No comment.

Sur un malentendu...Chapitre 2

2- Le Malentendu Militaire.

Tout avait pourtant bien débuté.
Fière de moi, je maitrisais parfaitement la situation.
Je me retrouvais en tête à tête avec le stagiaire en anglais le plus inaccessible de toute la boîte pour un rdv pédagogique des plus sérieux.
Bon on ne peut pas dire que je sois à ce moment là en face du plus assidu des stagiaires! Mais le côté "je suis militaire, beau gosse qui sort toujours avec son uniforme et ses dents aussi blanches que ses chaussettes lavées avec Ariel" compense assez bien cette légère faille.

Après un parcours sans faute en terme de professionnalisme, me donnant en spectacle devant mon beau militaire, je décide de mettre la barre encore plus haut. Il est temps de paraître intelligente.

Quand on n'a pas un physique facile on apprend assez vite à contourner l'itinéraire classique. "Si tu ne peux pas prendre l'autoroute, tu prendras la nationale" disait le vieux sage! Prendre la nationale...C'est dans mes cordes!

Me voilà lancée. J'articule telle l'actrice récitant les monologues du vagin!
Je tourne mes phrases telles des figures acrobatiques inespérées: triple axel, double salto boucle piqué arrière....
Je me lance dans l'emploi de mots que je n'aurais auparavant jamais osé placer dans une phrase. Des "manichéens", "péremptoire", "valétudinaire" et autres gaudrioles en veux-tu en voilà!
Je me risque même à l'improvisation pour épater mon bel étalon qui semble à deux doigts d'être conquis.
Mais à vouloir rouler trop vite lorsqu'on a peu d'entrainement et avec une 2CV pour véhicule, même sur une départementale, c'est le carambolage.

Concrètement ça donne une Virginie tellement emballée par ces prouesses qu'elle dérape en faisant l'usage de mots tels que "fructable", "illusionnoire", "synchromitant" et autres conneries en veux-tu en voilà qui n'existent dans aucun dictionnaire connu sur la planète Terre!
C'était sans compter sur mon beau stagiaire pour, qui plus est, me le faire remarquer!

Moralité de l'histoire, si tu ne peux pas faire la belle, ne fais pas l'intello pour autant!
Au moins si tu te tais, tu as encore une chance, on pourra toujours imaginer que t'es pas conne. Alors que si tu l'ouvres...Tu es perdue!

samedi 21 mars 2009

Sur un malentendu...Chapitre 1

1- Le Malentendu Coiffeur.

Au départ, mon égo a pris la grosse tête.
Baptiste, coiffeur et fantasme le plus hot du tout Paris et qui plus est, hétéro, autrement dit LE symbole masculin d'une espèce en voie de disparition, vient de me donner à moi, potiche sans aucune allure aux cheveux crades, c'est-à-dire THE symbole féminin d'une espèce en voie de développement.....son numéro de téléphone!!!!!!

Ah! Toutes ces années d'entrainement à écouter les histoires des autres aussi intéressantes qu'un rat mort aux abords du métro parisien auront payé!!! 30min à hocher la tête aux idées pseudo révolutionnaires sur l'astrologie narrées par mon dieu de la chevelure pendant un shampoing-coupe-brushing et je décroche un numéro aussi hot que son propriétaire.
Fastoche, je sens mon égo prendre quelques kilos.

Un coup de fil et 2h d'écoute supplémentaires plus tard et c'est un rencard que je subtilise, ni vu ni connu.
Mon égo n'en peut plus, je suis la meilleure.

C'était sans compter sur le petit malentendu qui fait déraper le rancard lorsque 3h après une soirée qui se déroule sans accrochage, mon rencard m'appelle Caroline!
4 secondes. C'est le temps qu'il a fallu à l'information pour partir de mes pieds, arriver tant bien que mal au cerveau, en faire le tour, trouver la bonne case, être analysée et réaliser enfin l'inconcevable... Mon rencard hot hétéro fantasmagorique de Paris, symbole aussi recherché que le penis d'un escargot, ne connaît même pas mon prénom!!!!
La loose.
Je ne suis pas spécialement fan de Virginie mais tant qu'à faire j'aimerais autant qu'on se rappelle de ces quelques lettres!

Je ne sais pas ce qui est le plus déprimant. Le fait que mon usurpateur d'identité se soit trompé de prénom ou le fait que durant les 3h qui ont suivi je n'ai pas osé rectifier l'énorme erreur pour tenter d'arriver à mes fins...

Je lance un avis de recherche: "JF, 27a, cherche égo déprimé et anorexique qui a pris la fuite".

dimanche 1 mars 2009

Quand le mensonge triomphe

Il paraît que les meilleures relations sont basées sur le mensonge et la tromperie.
Ne me demandez pas d'où je tiens mes sources, il me serait difficile de vous répondre.
A l'écoute de cette phrase, les réactions attendues sont toutes sauf celles d'être d'accord.
A y regarder de plus près pourtant tout ça semble plutôt censé.
Au final dire la vérité sans cesse est plutôt épuisant, surtout pour celui qui l'entend.

"les meilleures relations sont basées sur le mensonge et la tromperie"
Interrogeons-nous plutôt à savoir pourquoi nous tenons tant à entendre la vérité et ne pas subir le mensonge?
N'est-ce pas dans un souci de tout contrôler, tout gérer, ne rien laisser échapper?
N'est-ce pas une façon d'enlever toute liberté à l'autre?
N'est-ce pas aussi le seul moyen que nous ayons réellement pour se décharger des situations les plus ingérables? J'entends par là dire la vérité au nom d'une culpabilité insurmontable et non au nom d'une honnêteté supposée être la base de la confiance dans toute relation.

J'ai été la complice d'un mensonge impossible à couvrir plus longtemps. J'ai donc pu voir par moi-même de quelle façon certaines personnes, ne pouvant plus gérer le mensonge, se déchargent sur Autrui à qui l'on a si longuement menti. Une manière de se déculpabiliser. C'est comme si ces personnes voulaient se décharger d'un peu du poids qu'elles portent depuis trop longtemps.
C'est une sorte de passage du relai:
"J'ai fait une part du trajet avec le bâton chargé de cette vérité pesante telle une bombe à retardement. Aujourd'hui je décide délibérément de te passer le relai. Je me décharge de ce poids. Je te laisse gérer son explosion. J'ai fait mon bout de chemin, les directions futures n'appartiennent plus qu'à moi, à deux ce sera plus facile"...
Si l'on suit cette logique, alors nous pouvons presque croire que la vérité est égoïste et non saine comme on veut nous le faire entendre.

"les meilleures relations sont basées sur le mensonge et la tromperie"
A l'inverse, certains vous diront qu'il vaut parfois mieux mentir dans le seul but de protéger l'Autre. Je ne suis pas pour ce genre de phrase toute faite qui souvent cachent la lâcheté d'un être face au récit de la vérité.
Cependant, il faut l'admettre, cacher la vérité peut parfois traduire un souci de l'Autre voire même être le témoignage d'une grande sagesse.
Prenez les enfants pour exemple. Ceux-ci sont souvent tentés de mentir pour éviter une peine à l'Autre ou à l'inverse pour blesser délibérément. Dans les deux cas on se retrouve dans un contexte de manipulation souvent associé à la notion même de mensonge.

J'ai moi-même été un jour confrontée au mensonge délibéré. Et je reste aujourd'hui encore persuadée, sous mes airs de lâche qui n'ose avouer, qu'une vérité peut faire plus de ravages qu'un mensonge. Dans ce cas, malgré l'incontestable apriori que la vérité l'emporte sur le mensonge, que le bon-supposé sain-triomphe sur le mal, on choisit d'aller à contre courant. Et de tenter de vivre avec, malgré les risques chargés de conséquences que cela implique.

Entre mensonges par omissions et mensonges manipulatoires, on est de toute évidence confronté un jour à un choix: mentir ou divulguer.
Mais l'on est à cet instant en droit de subjectivement se demander si oui ou non le mensonge peut être générateur de la base saine d'une relation...au même titre que l'honnêteté.

vendredi 27 février 2009

J'ai peur

Nous avons tous nos propres angoisses.
Nos propres démons intérieurs qui parfois décident de se réveiller sans préavis.
Nous avons tous notre propre façon de voir, comprendre et gérer nos peurs.
Mais pour les peurs non maitrisables, qu'en est-il de notre sort?
Sommes-nous voué tôt ou tard à l'échec faute d'anesthésiant pour angoisse?

Avoir peur est une des règles de vie que l'on a accepté...en acceptant la vie.
Mes peurs sont nombreuses.
Certaines sont passagères, légères, explicables, presque banales.

La Mort, la Solitude et l'Impuissance forment le triangle de mes grandes interrogations existentielles.
Je danse pourtant souvent à tour de rôle avec chacune d'entre elles. Et ces instants sont plus que jamais jubilatoires. A vrai dire lorsque deux d'entre elles se mélangent, mes sens sont en éveil, mon esprit rêveur et voyageur.
Mais je sais que le jour où ces trois angoisses se conjugueront ensemble au présent, je connaîtrai la véritable peur. Une peur sans espoir.

Mes autres peurs ne passent pas avec le temps. Elles sont moins légères. Incompréhensibles à ce jour. Propres à moi-même.

Pas un jour ne se passe sans cette lourde et pesante peur.
La plus effrayante et incontrôlable de mes peurs... Peur de ces quelques secondes de conscience qui précèdent la mort.
Avez-vous déjà partagé cette angoisse?
Comme il est dur de consommer chaque minute d'une journée avec cette angoisse suspendue à son horloge interne

Certains disent que la peur, l'angoisse et l'inconnu sont liés par un rapport de cause à effet.
Mais l'inconnu ne nous aide-t-il pas justement à aller de l'avant?
Je m'interroge alors... Peur: moteur ou frein ?

Dans ces moments de craintes, maltraitée par mes démons et appelant à l'aide, seuls quelques mots peuvent m'apaiser.
Quelques mots, simples mais non dénués de sens, murmurés par l'ombre de l'ange venu me protéger... "Tout ira bien".

De ces mots je rêve constamment.
Pourtant ces mots manquent.
J'attends mon Ange, en vain.
Mon Ange semble en retard...
Ce soir encore, mon Ange ne viendra pas.

mercredi 11 février 2009

Comment passer une journée de merde en quelques leçons

En allant me coucher vendredi soir je ne savais pas encore que mon week end était en phase de tourner foireux!

Tout commença lorsque à 4h27 ma voisine décida, dans un élan de générosité, de me faire partager son orgasme.
Il faut savoir que je n'ai jamais rencontré mes voisins, c'est la particularité d'une ville comme Paris mélangé à une époque moderne et nombriliste. Je ne sais pas qui ils sont, ce à quoi ils ressemblent, ce qu'ils font dans la vie de manière générale, de leur journée de manière spécifique...
Je ne suis affirmative que sur deux choses. La première c'est qu'ils ont l'électricité et qu'ils s'en servent pour éclairer leur salon et leur cuisine en service continu; la seconde, celle qui a éveillé une frustration encore inconnue en moi, est qu'ils ne sont pas pudiques lorsqu'il s'agit de partager leur façon de rentabiliser leur nuit sous la couette.
Je ne sais pas qui ils sont mais croyez-moi, dans ces moments-là, vous avez vraiment envie de rencontrer et voir à quoi ressemble le mec capable de faire hurler une femme de la sorte.

4h28. C'est l'heure qui s'affiche sur mon portable. C'est l'heure où je réalise que les 4verres absorbés la veille ont fait leur petit bout de chemin et plus de dégats que prévu...
Demain a des ordeurs de gueule de bois mais cette nuit a décidé de m'en servir un avant-gout...Après tout pourquoi attendre et se priver d'un tel plaisir.

7h58. On est samedi, je me suis couchée il y a seulement 4h30 mais mon horloge interne a décidé que j'allais passer une sale journée en ordonnant à mes yeux de s'ouvrir et à ce qu'il reste de mon cerveau de se mettre en mode marche.
Impossible de me rendormir je décide de me lever, tant bien que mal. C'est titubante sur mes restes d'alcool que je réussis à me convaincre qu'il n'y a vraiment aucune raison pour que ma journée ne se déroule pas bien. C'était être naïvement optimiste.

8h33. Au point culminant de ma forme et après 35min de lutte acharnée contre mon maquillage de la veille littéralement collé sur mon visage, et ayant légèrement immigré sur mes bras et mon t-shirt, je découvre l'innacceptable... Je n'ai pas de quoi petit-déjeuner! Je me revois la veille à tronquer mes courses glamours du vendredi soir contre 4 verres qui me meneront droit à la débauche. Le comble de cette histoire est lorsque je vois sous mon nez au même moment les provisions pour 2 mois de ma coloc que je ne peux même pas toucher!!
Mon regard finit alors par se poser sur 2batonnets de surimi qui se batent en duel dans mon frigo...Et bien croyez-le ou non mais l'idée de leur donner mon estomas pour ring m'a traversé l'esprit...avant de finalement vomir.

13h30. Etape cruciale en ce milieu de journée. Après m'être lancée telle une tornade dans le nettoyage, l'ordre et l'organisation de mon appart, je me retrouve face au constat qui va marquer un tournant dans l'épanouissement de ma vie personnelle: je ressemble à ma mère!
Je me revois ado sainement perturbée faisant la guerre à une mère imposant le samedi comme le grand jour de la révolution française version propreté psychofrigide. Après tant de batailles menées, quoique rarement gagnées, je dois l'avouer, je me suis rangée dans le camp de l'ennemi!

14h30. Je décide de me laver de toutes mes déceptions d'une journée qui a mal commencé par une bonne douche. C'était sans compter sur la rupture de stock du shampoing...

15h30. J'arrive chez l'esthéticienne pour mon épilation maillot. Moment de réelle torture pour certaines. Moment de détente pour ma part où je profite d'une ésthéticienne bavarde pour faire la sourde et mettre de l'ordre dans mes idées. Dans mon jour de chance ultime je tombe sur une stagiaire qui a décidé de tester toutes les bêtises possibles sur mon maillot en me faisant parler plus que permis en guise de détournement d'attention.

3brûlures et 1 maillot raté à faire fuir n'importe quel homme sensé plus tard, je pars me consoler auprès de ma super copine Gertrude. Gertrude qui, lors d'une journée ordinnaire aurait été d'un ennuie à faire sombrer dans le coma un enfant hyperactif, n'a évidemment pas assuré ce jour-là. La dite Gertrude avait trouvé un copain la veille et avait donc décidé de me faire partager son bonheur récent à date de péremption précoce dans les moindre détails. C'est fou comme une femme peut être bavarde et rentrer dans les moindres détails pour des choses totalement inintéressantes.

19h02 et après avoir redécouvert l'art de la séduction façon mec bourré en boîte et fille au surplus d'hormones sous le charme, je repasse par chez moi vomir cet excès de romance à 2francs 6sous. 20h00, je me prépare enfin pour ce qui devait être THE soirée teuf mega party time jusqu'à l'aube avec tous mes potes.

22h00. Je réalise que tous mes potes fonctionnenet en binome. Un gars, Une fille en version réelle et moins comique...surtout pour moi.

00h50. Je réalise que pour mes amis en couple, "jusqu'à l'aube" égal minuit passé de 1min. Après avoir régurgiter une 3e fois et alors que mes amis fatigués se préparent à rebrousser chemin, je me convainc que nos sommes en quelques sorte un nouveau jour et qu'il me faut le célébrer comme il se doit.

3h30. Je réalise que je suis seule au milieu du seul couple resté par pitié.

4h00. Je rentre, titubante de cette soirée et des restes de la veille. Et Pourtant, en me couchant et alors que ma voisine semble à peine commencer à célébrer sa nuit comme il se doit, je me surprend à penser que cette journée "valait la peine" d'être vécue.

4h33. Cette expression a, à partir de ce jour, pris tout son sens.

I'm just a little girl

Pour chacun arrive un jour la réflexion sur ce qu'est devenue notre vie.
On tourne alors la tête et regardant au dessus de son épaule on cherche du regard tant bien que mal à retracer le chemin que l'on a parcouru...
Le temps est arrivé de faire un point sur le présent et de marquer le passé.
Le jour est arrivé d'arrêter le temps et de faire un bilan.

La réflexion est large.
Tout y passe.
Que suis-je devenue?
Suis-je heureuse?
Ma vie se rapproche-t-elle de celle dont je rêvais?
Autant de questions que de non réponses.
Et si vous tenter de répondre avec le peu d'objectivité qu'il vous reste, vous risquez fort bien d'être déçue par vous-même...

Rares sont les personnes qui peuvent s'avouer "ma vie est celle dont j'ai toujours rêvé". Et pour tout vous dire, ces rares personnes, je ne les envie pas. Car comment peut-on prétendre frôler la perfection et le bonheur absolu lorsque notre vie ressemble au détail près à ce qu'on avait imaginé en période de pré adolescence? Quel massacre.
Heureusement à 15, 25, 35 ou 45 ans nos ambitions, rêves et désirs ne se ressemblent pas.
Heureusement l'idée que l'on se fait de sa vie évolue.

Je m'interroge alors: comment peut-on faire son propre bilan, si nécessaire soit-il, lorsque la subjectivité ultime prime?
Mon secret: tournez la tête, regardez par dessus votre épaule et cherchez du regard, non pas le chemin que vous avez parcouru, mais la petite fille, le petit garçon que vous étiez...
J'aime à me demander: "la petite fille que j'étais, en m'observant aujourd'hui, serait-elle fière de celle que je suis devenue?".
Et lui demandez: "suis-je restée fidèle à moi-même et à mes rêves?".

Si la réponse à ces deux questions est oui, alors vous pouvez oser prétendre frôler le bonheur...
Car au fond, nous ne sommes que des grands enfants qui tentent inlassablement de réaliser leur rêve au fil des générations que nous traversons.

mercredi 28 janvier 2009

La "normalité"

Quel surprenant néologisme qu'est le mot "normalité".
Si vous jeter un œil dans un dictionnaire, vous trouverez que la normalité correspond à un "état qui est conforme à la majorité des cas".

Pour la petite anecdote, lors de mon récent passage aux urgences d'un hôpital, on me fit remplir un questionnaire précédent une prise de sang dans le cadre d'une nouvelle campagne de dépistage du VIH.
Jusque là pas de problème.
Il m'était demandé de répondre à un questionnaire anonyme dans le but de définir une "norme" des Français en matière de relations sexuelles!!
Là ça se complique...
Je devais notamment exposer le nombre de mes partenaires sur l'année écoulée et depuis l'existence de ma vie sexuelle.
Là par contre carrément prise de tête!
Étrange concept que d'essayer de connaitre, répertorier et, de ce fait, définir une "norme" de ce qui est de tout évidence différent pour chacun.
En tentant de dénombrer mes divers amants je fus moi-même surprise par ce que cela m'inspira...

Je me demandais alors...Suis-je dans la "norme"? Suis-je "normale"?
Mais où se trouve la normalité?

Celle-ci est propre à chacun et ne peut être défini comme un état "conforme à la majorité"!
Si je devais apporter ma propre définition, je dirais que la normalité se situe à mi-chemin entre ce que l'on voudrait faire et ce que l'on fait vraiment. Définition qui nous laisse donc une large marge de manœuvre!

Correspondez-vous à cette définition de la "normalité"?
Le sondage est lancé...

27 ans au 21e siècle

Quand on est ouvert aux autres on est amené à faire des rencontres diverses et variées pour notre plus grand plaisir;

Quand on est ouvert aux autres à 27 ans on est heureux d'être amené à faire des rencontres diverses et variées et de tout âge pour notre plus grande curiosité;

Quand on est ouvert aux autres à 27 ans sur Paris la diversité et la richesse des rencontres que l'on est amené à faire est des plus surprenantes;

Quand on est ouvert aux autres à 27 ans sur Paris et célibataire on est amené à faire des rencontres de plus en plus variées, diverses, riches et...poussées;

Quand on est ouverte aux autres à 27 ans sur Paris, célibataire et femme on est perçue comme émancipée et respectée de surcroit de par la richesse, la diversité, les variantes de nos rencontres poussées de plus en plus loin;

Quand on est une femme célibataire de 27 ans vivant sur Paris se tapant un jeune homme de 20 ans on est vite cataloguée dans la rubrique nymphomane poussant ses rencontres un peu trop loin! Le mot "ouverte" prend un tout autre sens!

Pourtant je m'interroge: Quel âge doit donc avoir l'élu pour qu'une femme puisse s'afficher aux bras de sa rencontre sans faire mauvais genre?

Ma théorie: Entre l'âge de sa plus jeune amie et l'âge de son amie la plus âgée.
Dans cette tranche, toute crédibilité est bizarrement protégée;
En dehors, il est aisé de passer pour une pédophile ou une perverse!

Moralité: il ne fait pas bon être de nos jours une femme célibataire de 27 ans vivant sur Paris!

lundi 26 janvier 2009

Y a-t-il prescription pour le pardon?

Je m'interroge.
Peut-on réussir à pardonner si l'on n'a pas été consolé?
Ironique est de constater que le seul être capable de vous consoler est celui qui vous a fait du mal.
Et si ce jour n'arrivait jamais...
Y a-t-il prescription pour le pardon?

samedi 24 janvier 2009

La théorie du labello...suite

Petit récap: il y a 2 mois, je m'interrogeais sur le fait que les labellos soient systématiquement vendus par deux.
Mon expérience première était donc d'observer ce qu'il se passait avec deux labellos achetés; l'expérience seconde étant la même mais avec un seul labello.

Chacune de ces expériences fut très instructive.

La première expérience ne dura pas très longtemps car écourtée par la perte rapide de mes deux labellos!
En effet, le fait d'avoir deux labellos semble pratique et "rassurant". Ceci relève du principe simple de sécurité: j'ai deux labellos, j'ai donc un plan B en cas de difficultés rencontrées sur mon plan A.
Pourtant, et selon ma théorie, il faut croire que la sécurité est dangereuse: 1 plan A + 1 plan de sécurité = que l'on se divise par deux!
Résultat final: les deux plans sont négligés et l'on en arrive assez vite à une catastrophe incontournable.
En pratique ça donne mon deuxième labello qui devait servir de plan B égaré encore plus rapidement que mon premier! Expérience assez traumatisante je dois l'avouer!

La seconde expérience fut aussi révélatrice qu'une réalité indéniable... Après avoir acheter mes deux nouveaux labellos, je fis cadeau de l'un d'entre eux à ma collocataire et ne conservai que l'autre. Sans plan de sécurité, résultat garanti. On sécurise involontairement le terrain actuel. Une façon d'assurer ses propres arrières tout en mesurant les enjeux et en prenant des risques. La preuve en est que j'ai toujours mon labello au jour d'aujourd'hui et que mon attention est toute portée sur lui en tant que seul et unique.
Bien sûr ici tout est quitte ou double: d'un côté, je ne me dispèrse pas et ne concentre mon attention que sur mon plan A, d'un autre coté si mon premier plan echoue, je perds tout. Il ne me restera plus que le facteur chance sur qui compter...Mais là je ne reponds plus de rien.

J'en arrive à la conclusion qu'il n'y a rien de plus dangereux et fallacieux que la sécurité.
Selon la théorie du labello, plus on prend de risques plus on sécurise le terrain; plus on prend de risques plus on a de chance...

Et vous, à quelle théorie obéissez-vous?

lundi 5 janvier 2009

Waiting for a sign

I wish I didn't have to make
all those mistakes and be wise.
I wish you had been patient enough
to see that I was still learning.
I'm sorry that you had to see
the strength inside me burning.

But where are you my angel now?
Don't you see me crying?

I was on my knees in front of you
but you didn't seem to see me.
With all your troubles on your mind
you were looking right through me.
And I wish that you could have seen
that I had my troubles too.

Looking at your memory
I'm with the man I know.
But opening my eyes
you're just someone I don't recognize.

This wasn't all my fault.
when will you realize?

Looking at you leaving, I'm waiting for a sign